Geneviève Desrosiers – Photo: Ayan Photographe

(Stéphane Martin, 28 novembre 2024) – La zoothérapie gagne de plus en plus en popularité afin d’aider certaines personnes à surmonter des difficultés émotionnelles ou physiques. Cependant, certains mythes entourant cette approche thérapeutique demeurent à être démystifiés.

« La zoothérapie, c’est beaucoup plus que de flatter pitou et minou. D’abord, c’est une intervention. C’est souvent de la relation d’aide que l’on adapte à la clientèle que l’on a devant nous. Par exemple, on peut travailler la motricité fine avec une personne âgée ou un enfant. On peut travailler la marche dans le corridor d’une résidence avec un chien. L’animal est un co-facilitateur dans notre travail parce qu’il va établir une connexion d’entrée de jeu pour nous », explique la zoothérapeute, Geneviève Desrosiers.

« La présence d’un animal nous fait sécréter l’hormone du bonheur, l’ocytocine. Il y a déjà quelque chose de chimique dans notre corps qui se passe sans qu’on en soit vraiment conscient. Voilà pourquoi c’est plus facile d’intervenir avec les gens, les portes s’ouvrent à ce moment. »

Toujours selon Madame Desrosiers, l’animal peut non seulement apaiser la personne en thérapie, mais révèle également de précieux indices sur son état psychologique. « On apprend à déceler le langage de l’animal. Il peut nous dire si la personne que l’on a devant nous est stressée, anxieuse ou a de la peine. Le zoothérapeute doit être bien outillé pour comprendre le comportement de l’animal qui est souvent le reflet de l’état d’âme du client. On est des artistes aussi parce que l’on crée les interventions au fur et à mesure selon ce que la personne va nous livrer. »

Geneviève Desrosiers a découvert la zoothérapie il y a environ quatre ans, lorsqu’elle a commencé à travailler avec des animaux dans un contexte thérapeutique. « J’ai toujours été passionnée par les animaux et la psychologie. La zoothérapie m’a permis de combiner ces deux passions. Je trouvais important de suivre une formation approfondie afin d’offrir le meilleur de moi-même aux gens qui me font confiance », mentionne-t-elle.

La zoothérapeute n’hésite pas à explorer plusieurs sphères où elle et ses animaux peuvent faire une différence dans la vie des gens. « En plus du public en général, je travaille avec les détenus et avec les personnes en fin de vie. La zoothérapie peut aider toutes personnes à trouver un sentiment de paix et de sérénité », ajoute celle qui poursuit son perfectionnement.

Depuis peu, Madame Desrosiers occupe un espace bureau au 193, boulevard Fiset à Sorel-Tracy. L’adresse est connue pour y abriter également les Services de psychoéducation Lili Girard. Il est possible de contacter Geneviève Desrosiers via sa page Facebook professionnelle
Service de Relation d’Aide & Zoothérapie Geneviève Desrosiers