SorelTracy Magazine - Jeudi, 21 novembre 2024

Samedi 28 janvier, 2023

Laurent Delainey : la passion des gens !

Photo: Marie-Laurence Delainey

(Par Marie-Laurence Delainey)Le 24 janvier dernier, le SorelTracy Magazine a appris que c’était le 80e anniversaire d’un être singulier. Selon nos informations, il s’agit d’un homme qui signe une chronique hebdomadaire sur le site en question depuis le 14 février 2012. Un homme qui, auparavant, écrivait pour le Journal La Voix depuis 1975.

Nos sources indiquent que cet être en est un de paradoxes : il est partout dans la région et couvre tous les sujets ou presque. Mais il se fait bien discret quand vient le temps d’exposer sa propre personne.

Ajoutons également que dans chacune de ses chroniques, il souligne la fête de nombreux lecteurs.

À mon tour, donc, de lui renvoyer l’ascenseur ! Je m’appelle Marie-Laurence, je suis la fille cadette de Laurent Delainey, et suis aussi journaliste (la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre). Possible également que vous ayez déjà lu mon prénom dans une des chroniques de mon père.

Laurent Delainey a cette habitude d’écrire sur des gens alors qu’ils ne sont, eux-mêmes, pas au courant. Ça vous est arrivé, un jour, de vous faire dire qu’on parlait de vous dans le SorelTracy Magazine ? Qu’on y avait de surcroît ajouté une photo ?

Sûrement ! C’est bien parce qu’il aime attirer l’attention sur des gens qui ont capté son intérêt.

À le lire, on a l’impression qu’il connaît chaque résident de la région. Son bureau à la maison est comme le titre de sa chronique : pêle-mêle. Il ressemble à une petite bibliothèque d’archives soreloises, au grand dam de ma mère, qui préfère les lieux ordonnés.

Photo: Marie-Laurence Delainey

Des anecdotes à la section ressemblance, au chiffre ou la pensée de la semaine, je me demande souvent où il trouve toutes ces idées. Même si son jupon de golfeur dépasse souvent, il aime sortir des sentiers battus.

Sa plume est d’ailleurs tout sauf traditionnelle. Son style et son approche ne sont pas enseignés à l’école où j’ai appris le journalisme, ça je peux aussi vous le garantir !

Ce que n’importe quel journaliste vous dira par contre, c’est que pour exercer ce métier depuis près de 50 ans, ça prend un ingrédient-clef : la passion. La passion du français, latin, de l’écriture…

Pour aimer autant les « potins », il faut aussi être passionné des gens. Pas besoin d’être connu, député, maire, sportif de renom ou être un ancien élève pour faire parler de lui. Mon père s’intéresse à tout le monde ; des gens parfois ordinaires mais dont une parcelle de leur vie est pour lui, extraordinaire.

Papa, j’espère sincèrement être aussi passionnée que toi à 80 ans. Toute la famille te souhaite un joyeux anniversaire, on t’aime.

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