Image: Courtoisie Horne Smeter

Les membres du Comité de vigie indépendant responsable du suivi des exigences de l’autorisation ministérielle de Glencore pour la Fonderie Horne ont choisi de faire appel à des experts du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI), rattaché au Cégep de Sorel-Tracy, pour les accompagner dans leurs travaux.

En prenant connaissance des documents déposés par les responsables de la Fonderie Horne, les membres du Comité ont réalisé la complexité du contenu et des travaux d’analyse à réaliser, ce pour quoi ils font aujourd’hui appel à un groupe d’experts en économie circulaire et procédés industriels. Composés de chimistes et d’ingénieurs en génie chimique notamment, ces experts travailleront de concert avec le Comité afin de bien comprendre le contenu des documents exigés de Glencore-Fonderie Horne par l’autorisation ministérielle et des réponses qu’en donne le MELCCFP.

Le 23 octobre dernier, deux membres de l’équipe du CTTÉI sont venus à Rouyn-Noranda pour visiter les installations de la Fonderie Horne et rencontrer pour une première fois, en présentiel, les membres du Comité de vigie indépendant. L’équipe de la Fonderie Horne, dont Marie-Élise Viger, directrice environnement pour les opérations cuivre de l’Amérique du Nord et des Philippines chez Glencore, ainsi que plusieurs de ses collègues, ont répondu avec clarté aux questions de compréhension de la part des membres du Comité et des experts du CTTÉI lors de la visite. Ces derniers ont remarqué l’ouverture des professionnels de Glencore.

« C’est très rassurant de pouvoir compter sur des gens qui ont non seulement les connaissances nécessaires, mais également un regard critique externe, et qui peuvent bien comprendre les documents déposés. Le rôle du Comité de vigie n’est pas simple. Le mandat de l’équipe du CTTÉI, en leur qualité d’experts, sera évidemment de bien comprendre le contenu de ces documents, de souligner ou non l’atteinte des objectifs, et le respect ou non des méthodologies de travail convenues pour réaliser les travaux. Nous leur demandons aussi de vulgariser le tout pour faciliter notre propre compréhension des explications apportées dans les études et être en mesure de bien informer la population sur les avancées ou non des travaux et poser des questions aux autorités concernées. », explique Martine Rioux, présidente du Comité de vigie indépendant.

Cette nouvelle collaboration avec le groupe d’experts du CTTÉI assurera la rigueur et la crédibilité des suivis à réaliser par le Comité tout en garantissant son indépendance.

Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI)