Précieux, fidèle, il est toujours le même, le temps.
C’est nous qui lui manquons de loyauté en le surchargeant outrageusement, d’obligations
mais paradoxalement, de futilités et d’inutilités, tel un faux sentiment de vivre allègrement.
D’autre part, on peut lui en vouloir de prendre son temps même si on sait qu’on ne durera pas tout le temps. L’anxiété peut même émerger devant le vide d’une journée.

L’accepter comme telle, cette journée ou en créer son contenu est un pouvoir créateur bénéfique.
La dimension de la vie, du temps qu’elle nous alloue est d’une inestimable grandeur.
Entre le souci d’acquérir des biens et de les entretenir obsessionnellement, faisons une place au temps qui fera honneur à des fins réjouissantes et apaisantes.

PARFAITE MATINÉE
L’appel du vent se fait invitant sur une des faces du grand balcon. La mer, en son ressac, émet une de ses plus belles musiques.
Premier café, lenteur du temps dans un ordre que seule la nature connaît, vertige d’un jour nouveau au cours duquel l’imprévu est possible. Le vent fait dévier les oiseaux de leur itrajectoire. Ils y parviennent autrement. Ils savent.
Monte une vertigineuse sensation de liberté, hors de l’agitation et de l’entassement urbains. On devrait vivre à ce diapason pour devenir de meilleurs êtres.
Rêve ou réalité?
Cet instant de plénitude appartient-il à quelqu’un? Peu importe.
L’imaginer ou le vivre fait jaillir la même joie.

À BIEN Y PENSER…

On ne peut pas tout comprendre.
Mais chacun doit comprendre ce qu’il fait ou, à tout le moins,
se le demander.

Que votre été soit empreint de nombreux petits plaisirs, de joie de vivre et de belles rencontres!

Lucie Antaya

Le vent tourne les pages. Il a le dernier mot et recommence
C’est émouvant d’être bien.
Ets-ce là un véritable voyage ou un voyage immobile?

Il n’y a jamais de toujours, tant qu’on est vivant.

…Se laisser prendre par le temps pour en faire pleinement partie.

On ne peut pas tout comprendre.
Mais chacun doit comprendre ce qu’il fait.