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Mercredi 23 octobre, 2024
Les intervenantes en petite enfance affiliées à la FIPEQ-CSQ débuteront les actions concertées à compter de la semaine du 11 novembre 2024
Sans entente collective depuis le mois de mars 2023, les intervenantes ont été patientes face à un gouvernement qui tarde à présenter des solutions concrètes.
L’ADIM Montérégie confrontée à un gouvernement qui négocie sans conviction depuis plusieurs mois, constate qu’il faut intensifier la pression pour faire progresser les négociations. Le gouvernement aura encore du temps pour proposer des offres satisfaisantes puisque les actions débuteront la semaine du 11 novembre.
Dès septembre 2023, la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a déposé les demandes de ses deux secteurs et a proposé des dates de rencontre pour débuter la négociation. Ce n’est qu’au printemps 2024, après des actions de visibilité, que le gouvernement a enfin présenté ses offres. Malheureusement, celles-ci étaient dérisoires.
« Il est quand même étonnant que, malgré les imposants défis actuels du réseau de la petite enfance au Québec, comme le manque de places, la baisse de qualité du service et la pénurie de main-d’oeuvre, le gouvernement ne prenne pas davantage au sérieux cette négociation. Avec l’inflation des dernières années, les responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) opèrent à perte. Le ratio d’éducatrices qualifiées en centre de la petite enfance (CPE) est en baisse, notamment en raison de la pénurie de main-d’oeuvre, diminuant la qualité du service alors même que bien des CPE sont en difficulté financière. Toute cette situation est insoutenable. Le rapport récent du Vérificateur général du Québec était clair : le gouvernement doit maintenant agir! Ces professionnelles, dédiées aux enfants, ont été très patientes. Elles ont absorbé les pertes et tenu le réseau sur leurs épaules déjà surchargées. Les offres gouvernementales présentées aux tables de négociation doivent maintenant être sérieuses », affirme Madame Anne-Marie Bellerose, présidente de la FIPEQ-CS
« Il est plus que temps que le gouvernement démontre sa réelle volonté de négocier des conditions de travail décentes pour les RSE. Celles-ci sont le premier maillon de l’éducation et doivent être reconnues comme des professionnelles de la petite enfance. Nous avons été assez patientes il est maintenant temps de nous faire entendre et respecter. », affirme Madame France Lavallée, présidente de l’ADIM Montérégie.
L’ADIM Montérégie représente près de 1000 membres sur son territoire.