Nouveau jeu : « Qui suis-je? »[1] – On n'en meurt
pas, mais ça finit par faire mal! Il
n'est pas raciste pour deux sous, encore moins sectaire, et on ne lui
connaît nulle frontière, physique ou mentale, ni aucune limite, réelle
ou virtuelle. Ne pousse-t-il
point d'ailleurs l'outrecuidance jusqu'à se rire des barrières
linguistiques et culturelles? Il
transcende les classes sociales tout autant que les castes les plus fermées,
se foutant pas mal de votre quotient intellectuel, de l'épaisseur de
votre portefeuille, ainsi que de
l'ampleur de votre ego ou de
votre power trip. D’aucuns pourraient sans doute, à la vue de la
grossière ébauche qui en
est tracée jusqu'ici, incliner à croire qu'il s'agit du «triangulaire»
Héros principal de notre Petit Catéchisme gris de déjà jadis, le bon
Dieu en personnes, quoi! Pourtant, une fois découvert le «visage»
du personnage-mystère,
force sera à quiconque de reconnaître d'emblée que celui-ci se situe plutôt aux antipodes de tout ce qui se
veut Dieu, Allah ou quelque forme ou manifestation d’Absolu que ce soit
– et cela n'a strictement rien à voir avec le fait que l'on soit
croyant ou non! On le
voit, on le découvre
partout! Il n'est que de procéder à une revue rapide des principaux
objets de «couverture» de nos journaux pour s'apercevoir de son omniprésence…
–
Ceci est une
invitation à «pérégriner», en mode lecture, depuis l’ex-métropole
canadienne[2],
gonflée (dans les grandes douleurs que l'on sait!) aux dimensions de l'île
qui la porte… jusqu’à un monde, lui, de plus en plus étriqué, comme
empêtré dans «leur» mondialisation à plusieurs vitesses,
mondialisation effrénée qui s'opère ou se matérialise d’abord et
surtout sur le plan économique – au bénéfice des
multinationales, des «brasseux» de grosses affaires, sans oublier les inévitables
collecteurs de pots-de-vin astronomiques qui se recrutent parmi les
dirigeants politiques –, folle mondialisation qui se réalise un peu
beaucoup sur le dos des petites gens, des gagne-petit. À noter que ce périple auquel vous êtes ici conviés comporte un
passage obligé par la scène… provinciale, ô combien!…
où le sacro-saint renouveau, fût-il «cosmétique» à 100 %, est dicté
par les seuls sondages, et l'arène fédérale, où c'est chrétien
«mur à mur[3]»
et, pourtant, pas très catholique, d’autant moins que, par les temps
qui courent, on en vient presque à se demander s’il n’est pas
jusqu’au contrat social qui ne risque, à son tour, de
devenir payant pour les amis du régime! – … Oui! disais-je donc, il suffit de faire un p'tit tour
de notre globe pour constater que, en vertu de sa nature on ne peut plus
universelle, il ne
saurait être l'apanage de personne ni d'aucun groupe, comité, organisme,
ou gouvernement en particulier. Il
se manifeste, que dis-je? il sévit partout! Vous ne voyez toujours pas qui c'est? Tenez, voici un dernier indice qui ne manquera
certes pas de jeter cent mille watts de lumière crue sur l'identité de
cet envahissant «il», qui n'est ni Dieu ni diable, même
s'il jouit du don
d'ubiquité à la puissance mille : heureusement qu'il
ne tue pas, sinon ce serait l'inéluctable hécatombe, à l'échelle planétaire,
bien sûr, mais aussi dans notre propre et très «petit» jardin. Ça y
est! vous l'avez
reconnu? Toutes et tous, vous aurez enfin deviné que c'est bien de lui qu'il s'agit… À ce stade-ci, en dire plus serait,
comme cela ne s'entend ni ne se lit plus, superfétatoire, pour ne pas
dire simplement : tout à fait…
[1] Désolé! Il ne s'agit pas du dernier-né de Loto-Québec. Consolez-vous cependant : s'il n'y a rien à gagner, il n'y a rien à perdre non plus! [2] Montréal, c't'affaire!
Eh oui! ç'a déjà été la plus grande ville du pays, à tous les
points de vue! [3] Oui! mais il commence à y avoir des trous dans la moquette «libérale», à gauche pis à droite, n'est-ce pas, M'sieu Martin? samedi 16 novembre 2002
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