CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE

L’ÂPRETÉ DE L’HIVER. 

L’hiver à notre porte évoque la nostalgie.  Ce bel été qui vient de passer,  reste pour bien des personnes,  fixé à leur mémoire.  Ces après-midi chauds et ensoleillés,  où plaisirs  de toutes sortes réjouissaient les cœurs, bien sûr que  la tristesse a  pu s’installer en douce, devant tant de souvenirs!  

Ensuite  l’automne est venu,  saison de l’année qui succède à l’été  et précède l’hiver, qui nous rapproche de ce temps froid et  pas toujours agréable pour ceux  qui souffrent des malaises que cette froidure leur fait subir!  Et voilà que ce romanichel ( fils du vent)  vient envahir notre espace, pour prendre possession  de notre confort et de notre bien-être. 

Pour certains c’est le vide, l’ennui, la désolation. C’est presque une déchirure, je dirais même, une mort anticipée. Ne nous laissons pas entraîner dans le découragement de l’irréparable! 

L’hiver peut aussi être la saison des rapprochements à l’intérieure de la famille, se donner le temps pour les confidences, pouvoir  échanger les rêves,  les désirs, que l’on voudrait voir se réaliser, en parler dans une atmosphère de sérénité.  Prendre le temps de se voir, de s’apprécier,  de se regarder, de se comprendre, et pourquoi pas se reposer? Tout comme la terre, l’homme  doit aussi se reposer pour mieux repartir. 

 L’été nous pousse vers l’extérieure tellement s’enchaînent  les activités au dehors, mais l’hiver, peut aussi refléter le bonheur d’être ensemble à la maison,  là,  normalement où il fait bon vivre. 

Voyons le beau côté de cette saison, même si on dit qu’à cette époque ce sont les mois de tempête.

Ne nous enlisons pas dans d’interminables lamentations. Apprécions ce  beau manteau blanc(la neige ) quel décor enchanteur pour les yeux!  ,Vous souvenez-vous de cette chanson, quand il neige sur mon pays,  (  poésie d’Albert  Lozeau  et musique de Charles-Emile Gadbois, ptrê.

Arborons avec fierté,  nos tuques et nos pelles.   « Vive l’hiver »

Oui, il nous faut être vigilent en cette saison, se préparer convenablement.   Ne désespérez pas de la lenteur de l’hiver, car tout passe très vite et bientôt ce sera le printemps, qui frappera à notre porte et avec lui,  l’espoir renaîtra.    

Une petite pensée :  ( Il est inouï ce qu’on fait avec le temps, quand on a la patience de l’attendre et de ne pas se presser.) –Lacordaire-

Bérengère
mardi 03 décembre 2002
berengere2002@hotmail.com