CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE

CE CŒUR QUI GLISSE

De Dieu nous avons reçu la vie, et avec elle, cet organe qui est le cœur. Ce cœur il sera notre répondant tout au long de notre existence. Dans quelle mesure  peut-on maintenir l’équilibre du cœur? Car le cœur n’est capable que de deux mouvements, il se dilate et se resserre. Soyons attentifs à ses pulsations qui souvent sont accélérées ou lentes.    

Portons-nous donc garant de lui, car il est le pipe-line qui régit l’indispensable (qu’est le sang.) 

On ne semble plus entendre le cri de celui qui souffre, de celui qui demande, de celui qui supplie, de celui qui réclame de la compassion, de celui qui voudrait saisir l’inintelligible.  Ce cœur vit les mêmes battements et agitations émotionnels que nous les humains. Ses émotions peuvent être vives, douloureuses, anxieuses, elles peuvent être aussi capricieuses, délirantes, délinquantes, amoureuses et combien d’autres; Oui ce cœur tel un baladin peut nous faire glisser dans tous les sens, car il bat au rythme des évènements et perturbations sans cesse à l’afflux du temps. 

Toujours se rappeler que nous sommes garant de lui. Ne lui donnons pas des dépenses d’énergies non conforme à ses fonctions; mais bien  le réservoir de confiance qui lui incombe, pour faire face à ses craintes qui trop souvent le pousse dans le gouffre d’une mer agitée.  Il doit au contraire comme un volcan s’éclater, se mettre en haute voltige, pourquoi pas dépasser l’âme s’il le faut?

Serait-il possible qu’une telle figuration puisse être imaginée!  Cœur et âme à mon sens, est l’immersion de deux transfusions insaisissables. (Je me baigne, dans le sang même de Celui qui me donna la vie) 

Jusqu’où peut aller la glissade du cœur?  Partie d’en haut, elle peut nous mener très bas, partie d’en bas, elle peut aussi nous mener très haut! Souvent, on associe le cœur à un feu qui brûle par en dedans, laissons-nous porter par cette chaleur qui réchauffe,  nous alimente sur ce chemin de la Vie, faisons de ce cœur notre brasier d’amour qui répondra à nos attentes de bonheur, et laissons-le glisser dans ce qu’il y a de beau, l’amour des autres dans le chœur de la Vie. (unanimement ensemble) 

Vie et Cœur, sachons les emmener à l’essence même de Celui qui les créât. 

N’oublions pas que la Vie, est co-équipière du cœur, - ou-  vice- versa, le Cœur est co-équipier de la vie. 

L’avez-vous cru que cette vie  fût  la vie!  (Lacordaire)

Bérengère
lundi 03 mars 2003