Mais, qu'est-ce
donc que le TRIPAQ? Rien d'autre qu'un emballage de trois bouteilles
de vin. S'inspirant sans doute du classique quoique prolétaire six-pack
(élément «décoratif» dont sont littéralement tapissés les
murs de certains dépanneurs), on s'est contenté d'opérer la
division par deux, ce qui nous a valu un subtil TRIPAQ (three-pack
«servi» en version ennoblie).
C'est pas beau, ça?!
Du
six-pack au SIKSPAQ, en
passant par le TRIPAQ
La question qui se
pose est la suivante : a-t-on obtenu l'aval de l'Office de la langue
française pour ce qui à trait à ce TRIPAQ un peu difficile à…
avaler? Car il faut bien le dire : cette nouvelle appellation digne
d'être mieux «contrôlée» a peut-être le mérite d'être courte
en bouche, mais, même assaisonnée du très roulant «r» montréalais
qui adoucit le contact avec les dents (tri au lieu de three),
elle exhale des relents charriant des effluves aux accents fort peu
français.
L'important, c'est
que ça se vende, pas vrai? Alors, que diable attend Robert «Unibroue»
Charlebois pour nous proposer des SIKSPAQMD de sa Maudite,
de sa Fin du monde ou de
son Eau Bénite?