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mardi 21 décembre 2004

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Ce soir, il me vient une idée!
Parcours

Partir pour découvrir la mer, partir sans aucun nuage sans aucune perspective pour
atteindre ces lointains rivages, ainsi prendre part à tout ce que peux m’offrir cette si belle grande terre qui s’étend à l’infini! Ce terreau un jour m’a façonné, le souffle de l’Esprit- Saint, fit jaillir en moi, la vie.

Qu’as-tu dis Seigneur au paralytique? Lèves-toi et marche!
C’est ainsi que voulant parcourir le monde par la voie des airs, au -delà des mers, par monts et par vaux, j’ai voulu entrevoir ces merveilles du Cosmos.
L’homme depuis ne s’arrête pas, la nature ne s’arrête pas, chaque nouvelle année constitue une nouvelle dimension face au regard de l’autre et à mon propre regard.
En ai-je découvert d’autres secrets?

L’intelligence, tout comme l’être humain ne s’arrête pas de surprendre, de se manifester, de se révéler; comment la mettre à profit? En la fructifiant par la recherche, vouloir la mettre en pratique par un engagement sans limite, sans borne, sans frontière. Ainsi il en va de l’homme, de pouvoir s’accomplir, et la meilleure façon est par le devoir d’état qui est celui de chaque jour.

En connaissez-vous vraiment la force de ce devoir d’état de chaque jour? J’ai eu la chance de tomber sur un livre qui m’en dévoile ses secrets bénis!

En ce saint temps de Noël où tous attendent avec impatience ce grand jour de la naissance de ce Jésus de Nazareth, c’est de cette famille que nous devrions prendre le plus bel exemple d’humilité et d’effacement. C’est dans ce petit village de Nazareth, que se trouve l’incomparable école de sainteté et ses trois meilleurs professeurs sont, Jésus, Marie Joseph qui nous proposent ces cinq grandes leçons de vie. « L ‘humilité, le silence, le travail, l’estime du devoir d’état, la prière, apparenté à une vie intérieure.

Qui mieux que nos trois grands professeurs pour nous donner la leçon de la conception juste de la vie parfaite? Ont-Ils cherchés le lustre des actions sensationnelles? Vous paraît-il si remarquable d’équarrir des planches, de ramasser des copeaux, Jésus a fait cela. Vous paraît-il si remarquable de préparer les repas, faire le ménage, Marie faisait cela. Vous paraît-il si remarquable, d’exercer le métier de menuisier, Joseph faisait cela.
Il existe maintes formes de labeur. Il a choisit celui de l’ouvrier. Dieu ouvrier, Dieu du peuple. Il savait que la majorité des hommes seraient composés d’ouvriers.
(La vie de l’atelier te paraît dure, humiliante pour ta dignité d’homme. Ouvrier, mon frère, entre dans un autre atelier, tu y verras un ouvrier : Jésus.

Les Juifs s’attendaient à un Messie glorieux et qui ne viendrait pas de Nazareth, le village le plus méprisé de la Galilée méprisée. Du temps de Saint Paul, les Juifs voulaient humilier les chrétiens en leur donnant le nom de Nazaréens, et les Musulmans le font encore.

C’est un fait que les origines nazaréennes de Jésus furent d’abord un obstacle à sa mission. C’est à Nazareth que ce petit Jésus mène sa vie cachée. Ce petit Jésus de la crèche est venu nous apprendre l’effacement de même, que Notre-Seigneur voulut relever le pauvre, il voulut relever aussi l ‘ouvrier pour qui l’antiquité professait un grand dédain.
On sait aujourd’hui combien le (paraître) est important. Lui le Christ est né dans un village plutôt que dans une grande ville que l’on dit plus intéressante, plus intellectuelle, vivante, moins grise. Il est né chez les humbles. Les humbles de la St. Famille étaient trois. N’est-il pas grand, de nous apprendre à devenir petit? « Aimez dit l’Imitation à être inconnu et estimé de nulle valeur »

Comme Nazareth était simple, Jésus, Marie, Joseph y vécurent cachés. Nous ne connaissons à peu près rien d’eux, sûrement comme nous tous, et comme éducateurs, ils enseignaient à leur fils le métier du père.
Faisons de Lui notre modèle, que ce beau temps des fêtes dans sa simplicité nous réjouisse.

Que sous la lueur morose du temps, qu’il y ait l’étincelle pour raviver les cœurs.
Purs et impurs se côtoient, faisons en sorte qu’à notre exemple exemplaire, s’installe la douceur et la pudeur.

Au caractère violent que s’apaise les frustrations, qu’il recherche en l’homme doux, ce qui lui fait défaut pour que quelque part en lui, il puisse trouver réconfort et sérénité.
Apprenons à donner, apprivoisons la compassion à l’égard de ceux qui souffrent, pour ne faire qu’un en Jésus-Christ.

Que Dieu dans sa grande Sagesse nous accorde son soutient nécessaire dans les difficultés de la vie.

Dans ce temps de trouble, reconnaissons tous ensembles que cet enfant né dans une étable, est venu pour nous apprendre l’humilité, la simplicité, condition pour le royaume du ciel.

N’oublions pas que ce Fils de Dieu, est le Rédempteur du genre humain, Il s’est Incarné, Il est L’espoir qui vient nous sauver, Il a donné sa vie.

Voilà le solide fondement de notre confiance en Lui.
Ce Juif né il y a vingt siècle dans ce petit village de la Palestine, ce fils de charpentier Est à jamais le centre de notre Foi.

JOYEUX NOËL, BONNE ET SAINTE ANNÉE.

BÉRENGÈRE

 

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