LE VOILE Quelle inspiration se dégage de nous, lorsque nous écoutons les canons de PACHELBEL!!!! Je me suis laisser griser par cette musique, tout autant que par la simplicité de l’harmonie et la beauté mélodique qui en ressort, de cette magnifique œuvre. Pour activer l’imaginaire. « Une métaphore ».. Un voile en mouvement continu. Je me laisse prendre par un tel envoûtement!. Que d’éveils imaginatifs peuvent engendrer une telle fascination.! Nulle musique ne trouve
joie dans l’amertume du silence et de la solitude! J’ai quand même voulue me complaire dans le fictif, en la comparant à la souplesse d’un voile où, douceur et fantaisie se donnent toute la latitude pour faire croire en un jeu mouvant, suivi de gestes gracieux. Comme porté par le vent le voile se laisse conquérir par une douce brise rafraîchissante, pour se laisser subjuguer par cette tendre sensualité que procure soudain, ce si bref moment d’évasion. Continuons cette
jubilation que procure le jeu. La musique s’intensifie, les émotions se
bousculent. Le voile sent ces remous, ces vagues à l’âme.
Ballotté au gré du vent, le voile s’éloigne, je le rattrape;
il peut-être voile de mariée, il peut-être voile de tristesse, il est
clair, à travers lui, mille rayons scintillent telle une mariée
rayonnante au matin de ses noces; il
peut- être opaque, à travers lui la vision prend une autre dimension, ne
reflète plus les mêmes euphories comme s’il voulait se cacher de
d’autres imperfections non conforme à ses ébats. Le voile se veut joie,
non- tristesse, se veut radieux, réconfortant par sa douceur; Son jeu léger,
et ondoyant, donne au cœur, chaleurs et frissons, deux composantes
qu’accompagnent le gestuel que le voile veut bien nous faire
comprendre. A travers l’attrait que procure ce jeu, on sent aussi,
l’ardeur et l’élan du cœur. Cette musique invite à
l’amour, à la complaisance, qui souvent, se reconnaît dans la quiétude
d’une détente musicale, d’une sérénité recherchée. Le zéphyr le
reprend, voilà qu’il repart voulant explorer ces espaces cryptiques!
Je le laisse aller, se glisser sur mon visage; ce vent doux
l’emporte à nouveau, l’enivre, le trouble, à un tel point
qu’il ne reconnaît plus l’enjeu qu’il s’était donné au début,
ne voir que l’harmonie des ondes, du sublime qu’engendre cette sorte
de saisissement en écoutant PACHELBEL, CETTE FORCE QUE JE TROUVE EN LUI
et qui est extraordinaire! Voilà mon voile qui revient tout
doucement, se rapproche, m’enveloppe, et je me laisse chérir par son côté
cajoleur, son flot de tendresse. Cette félicité que
cette envolée musicale a suscité d’imagination, de frénésie, ne la
repoussez pas, vous briseriez le jeu du voile, car il
était son messager. Faire
découvrir à travers son jeu gestique,
son cache –cache d’amour et d’amitiés naissantes. Qui sait si le jeu n’en vaut pas la chandelle!! Bérengère
|