CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE
SI JE DEVAIS T’AIMER
Quand serait-il de
ma vie, de mon être, de mes souffrances, de mes joies de mes peines.
Saurais-tu éveiller
en moi, le rêve, l’illusion ou la réalité; cette réalité qui
mènerait à un bonheur durable ou, une désillusion qui n’engendrait
que malheur. L’évidence c’est
pour moi, de percevoir le monde tel qu’il est, être capable de
regarder tout autour, comme on regarderait une grande maison bien
érigée dans son sol avec chacune de ses figures bien mesurées,
longueur, largeur, hauteur, profondeur, en analyser le décor et le
contenu. Oui cette belle et grande demeure il me plait de la
comparer à cette magnifique nature qui nous est donnée d’admirer
chaque jour.
Oui, si je devais
t’aimer, saurais-tu, tout comme moi te contenter de petites choses,
des petits bonheurs qui passent; car l’âme pure sait, déceler le
beau du laid; sait, s’alimenter de ce qui l’enchante dans
l’émerveillement des choses qui viennent et qui, parfois s’évanouissent
hélas!. Il y a la route enchantée que l’on dit aussi magique, tout
comme un conte de fée où il n’y aurait qu’euphories, extases,
exotismes, bonheur durable! Mais il y a aussi celle du désert
synonyme de solitude, d’exil, de séparation, d’isolement, d’abandon.
Comment parvenir à la traverser cette route qui fait tant partie de
la vie!
Si je devais
t’aimer, me donnerais-tu la main pour qu’à travers toi je trouve la
force pour continuer, ou me laisserais-tu périr sous ce sable du
désert, tout en continuant seul, croyant que je serai un poids pour
toi, ou croirais-tu que seule ta frénésie pourra te -sauver. As-tu
songé qu’il y a dans l’amour de l’autre, la chaleur de l’autre, la
mansuétude, le soutien que l’autre t’apporte. Est- ce que tu sais
que la solitude, l’abandon, tue bien plus que le vent ou la tempête.
As- tu pensé que même dans les difficultés de la traversée, il y a
le regard fidèle de Dieu, ce ciel tout là haut, ce soleil qui
éclaire la route dans ce sable mouvant dans lequel on peut toujours
creuser un trou ,advenant le danger et attendre que le calme
revienne, pour ensuite reprendre la route. Il en est ainsi dans la
vie, après la tempête arrive le beau temps.
Si je devais
t’aimer, comprendrais-tu ces choses; quand deux être s’aiment, ils
savent braver les intempéries, les difficultés; sachant regarder
tout autour les possibilités qui s’offrent à eux, arrivent ainsi à
s’en sortir. As- tu songé que c’est dans le travail que l’homme se
distingue le mieux et, en s’appliquant, tôt au tard il en récolte
les fruits. Il y a tant à faire, tant d’amour à donner! Oui, ce
flot d’amour deviendrait, un océan d’amour où, il serait bon de se
baigner afin, de pouvoir panser bien des plaies, bien des blessures
infligées à ce pauvre corps humain, ainsi qu’à ce pauvre cœur
humain….
Oui si je devais
t’aimer, j’aimerais détecter ces qualités de cœur dans l’âme de mon
bien-aimé. Saurais-tu? Tant qu’existera le monde, il y aura toujours
cette recherche du bonheur. (Pensez, que vous êtes quelqu’un) et
vous trouverez cette félicité!
Bérengère