Court billet et court-bouillon
Petit mot aux pourriéleurs de notre temps
Je ne saurais accorder ma
confiance à une entreprise qui entre en contact avec des clients
potentiels en agressant d'emblée leur « espace » privé par le biais
de courriels non réclamés. Une firme qui respecte réellement sa
clientèle - effective, latente ou virtuelle - n'oserait pas agir de
la sorte.
Or, et quoique nombreux soient les gens qui actuellement utilisent
ce procédé publicitaire à coût plancher, notamment aux États-Unis
mais hélas ! de plus en plus ici même au pays de Gilles Vigneault,
les véritables professionnels du milieu de l'entrepreneuriat et du
commerce finiront sans doute - si tant est bien sûr qu'ils puissent
espérer par leur pêche à l'aveugle ne pas finir eux-mêmes dans le
court-bouillon aux fines herbes - par comprendre qu'ils y gagnent
moins en occasions d'affaires qu'ils n'y perdent en crédibilité.
Jean-Luc Gouin
LePeregrin@yahoo.ca
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