Ce soir il, me vient une idée
L’ÉVEIL
En lisant le dernier livre de Janette Bertrand, je viens de
comprendre pourquoi dans ma vie, je fus si docile en tout. C’est que
subtilement le subconscient devait avoir enregistré tous ces
préjugés contre les femmes. Autorité et devoir étaient le seul mot
d’ordre et commandement du temps! Aimez-vous, mais que ce soit sans
cesse dans la souffrance. Faites des bébés, non l’amour, au nom d’un
nationalisme ou de futurs combattants advenant une guerre, mais non
à l’avancement d’une société. Je ne blâme en rien ce temps du passé,
car tous étions dans le même engrenage. Beaucoup n’ont pu donner
d’amour, parce que justement, jamais on ne leur en avait donné,
c’est bien simple! Dieu merci, ça n’a pas été mon cas. Tous ces
hommes et ces femmes étaient des bêtes de somme.
Mais aujourd’hui
quelqu’un pourrait crier, ( lorsque l’on entend parler de toute la
misère de cette époque), qu’à l’impossible nul n’est tenu! Mais,
avaient-ils le choix? J’espère que le temps nous donnera d’autres
Janette B. pour donner un sens à ce passé bigot, dévastateur,
rétrograde.
Mais qu’elle force ont ces femmes qui luttent et savent malgré tout,
garder un optimisme et une joie à toute épreuve tout au long de leur
vie! Je pense aussi à cette merveilleuse sœur Angèle de son nom
Ginetta Rizzardo dont sa devise était : Ne prend pas les choses à
cœur, Prends-les à l’heure. Encore aujourd’hui, elle est témoin de
ces guerres dévastatrices qui font d’énormes ravages.
Les temps anciens malgré
tout avaient aussi du bon, il faut l’avouer. Ils ont mis les guides
un peut fort, mais ils en ont sauvés beaucoup. La tempérance la
prudence avaient ses bons côtés. La crainte du Seigneur est de mise,
je vous le dit…moi elle me poursuit toujours, je ne m’en plaint pas
trop, quoique, j’émerge la tête un peu plus hors de l’eau et, ça m’a
fait du bien de respirer un peu d’air pur et frais, en pensant que
j’y ai droit tout autant que n’importe qui, et j’ai mis quelques
références de côtés.
Sachons ouvrir nos yeux
avec prudence, voir par des recherches véritables et loyales, la
logique en toutes choses, sans briser, sans chambarder les
hiérarchies ou constitutions établies. Se retirer du monde moderne
qui lui, veut aller un peu trop vite. Il est bien dit; ne vous
modelez pas sur ce monde, prendre ce qui est juste et bon, mais
modelez-vous surtout de l’esprit de DIEU.) Après mûres réflexions,
aller à cette recherche du bonheur, par de bonnes attitudes envers
soi-même, c’est user d’abord de sa propre confiance, ensuite de sa
foi en la Providence qui, par son regard d’amour envers ses
ouailles, leurs accorderont Ses Divines Grâces. Ça, n’en doutez pas!
Référez-vous à Walt Disney. . Ses histoires ne sont jamais
dépourvues de sensibilités et de difficultés, pour que chacun se
servant de ses possibilités, arrive à découvrir ses propres
probabilités et qu’ainsi, fondé sur des raisons valables, éclairées,
il sera plus en mesure de trouver ce bonheur auquel il rêve tant.
Le combat, la
souffrance, l’amour que chacun possède en soi, fait que tôt ou tard
il trouve cette route qui lui est tracée. Si ne l’ayant pas aperçue,
parce que trop égoïste, méprisant tout ce qui l’entoure, c’est qu’il
n’a pas prit le temps de lire les panneaux d’indications à suivre,
pour y arriver.
Dotons-nous de ce
courage de cette détermination, qu’ont eu ces femmes.
En toute simplicité, travaillons à atteindre cette clairvoyance si
nécessaire à l’épanouissement de notre être, quelle qu’en soient les
conditions du temps où nous vivons! Rien ne doit nous briser.
L’évolution ou la dégradation? L’homme doit choisir. On dit que le
temps est le plus grand des novateurs. Pourrons-nous espérer aller
vers un monde meilleur, à nous d’y travailler.
Bérengère