Point de Lys d'or
pour Marie-France...
Madame Marie-France Bazzo,
Re
: Il va y avoir du
sport (Télé-Québec, le 27 janvier 2006, 19h30-21h)
http://www.telequebec.com/ilvayavoirdusport/
« Dans le contexte national... », disiez-vous Mme Bazzo, vers
20:48, en présentation à sir Béton concernant spécifiquement le
paysage politique ambiant depuis le 23 courant.
Alors juste un tout petit mot, Mme Marie-France : que penseriez-vous
de ne pas confondre les vocables «national» et «fédéral» (ou
«canadien»).
Sans quoi on pourrait en déduire - ce qui hélas pourrait nous
acheminer vers le médire, sinon le maudire - que vous êtes la
téléscopée spéciale du très honnête, objectif et, comme chacun sait,
fort peu idéologique conglomérat de presse Gesca...
Avec mes plus tendres salutations, madame,
Jean-Luc Gouin
Capitale... nationale, ce même 27 janvier
(Et non ! moi, je n'ai pas voté pour ça non plus...)
PS
:
Eu égard à l'une de vos interrogations de la prochaine émission, à
savoir : «Êtes-vous pour ou contre les
Jeux olympiques ?» (il n'y a rien à
votre épreuve, en effet), ma réponse est déjà tout réfléchie. C'est
ainsi que j'incline - moi qui ai chaussé les patins à glace trois
minutes avant de savoir marcher - à répondre franchement par la
négative. Et ce, pour moult raisons. En voici quelques-unes. Outre
les magouilles, pots-de-vin et autres malversations qui n'en
finissent plus au sein des organisations sportives (à commencer par
celle du COJO lui-même), le pouvoir démesuré de l'argent et de la
publicité au sein de cet univers de... la «participation» et du
noble «dépassement de soi», les substances illicites qui trompent
systématiquement l'assistance et le grand public quant aux limites
humaines de la performance physique (sans oublier un instant les
problèmes de santé, quelquefois dramatiques, encourus suite à ces
olympiqueries) ainsi que quelques autres motifs de mouture analogue
sur lesquels je ne me prolongerai pas pour l'heure, j'en ajouterai
un ultime qui aura fait renverser
définitivement
la coupole de ma flamme olympique: dans les onze ou
douze dernières années, j'ai eu pour ma part amplement mon quota
d'unifoliés pour les deux mille ans à venir. Aussi j'y reviendrai
peut-être à l'occasion de mon deux mille cinquantième anniversaire,
mais ça reste encore à déterminer, alors que
Radio-Canada aura
enfin cédé le flambeau à
Télé-Québec. Avis,
donc, à vos patrons.
cc
:
Gesca
/ Cyberpresse.
Mais n'ayez crainte, madame : ces gens-là, à l'instar de leurs amis
du PLC, ne sont pas très enclins à l'autocritique.
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