Se cuire au petit
cru
Michel C. Auger : un chroniqueur recru et surmené... ?
Dans les journaux de Québécor du 20 courant,
Michel C. Auger écrit notamment ce qui suit
(
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2006/03/20060320-123700.html
)
:
«
C'est une stratégie que le PQ devra revoir. On ne peut
saluer la mort du
Conseil de l'unité canadienne, comme M. Boisclair l'a
fait samedi, et, du même souffle, dire que le Conseil sur la
souveraineté, lui, a toujours sa raison d'être.
»
Confondre dans une simple et courte phrase une opulente organisation
de propagande, d'ailleurs essentiellement occulte et qui s'est
toujours estimée au-dessus des lois, avec un organisme transparent,
on ne peut plus légal, ouvert à tous et supra-partisan, et qui
incarne un lieu de réflexion où l'on débat de la manière la plus
appropriée de donner naissance à un projet de haute noblesse, à
savoir la gratification d'un nouveau pays à l'humanité, monsieur C.
Auger, relève rien moins (il faut bien, hélas, l'admettre) que de la
sottise intellectuelle.
Encore une ou deux couleuvres comme celle-là, monsieur le
chroniqueur, et vous êtes bon - galère par excellence de la
crédibilité intellectuelle de la presse québécoise, comme chacun
sait - pour la Gesca de vos collègues de la rue
Saint-Jacques.
Jean-Luc Gouin
Capitale nationale, 21 mars 2006
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