Ce soir Il me vient une idée !

Je veux vous en faire profiter

Je voudrais faire une petite coche sur une nostalgie du passé et qui pourtant à travers les siècles continuera toujours car, tel est le destin dont certains auront choisi.

Ma mère d’une sagesse remarquable; qu’elle maman elle fut pour moi!
À vous toutes les mamans qui un jour donneront leur jeune fille à celui qui l’aimera pour la vie, leur donneront de beaux petits-enfants à chérir dans leur vieil âge.  Comment ne pas anticiper ce bonheur à venir!  Qu’elle consolation sera pour toutes ces grands-mamans! J’aimerais vous faire profiter de cette belle lettre qui exprime les états d’âme du moment d’une mère lors d’un départ peut-être cruel pour elle, mais combien heureux pour sa jeune fille amoureuse de celui qu’elle aime!

Voici ce billet : L’éternel recommencement qui fait que les enfants, tout comme les petits oiseaux quittent le nid paternel, n’est pas près de s’éteindre.  Depuis toujours ceux qui s’aiment ont répondu à ce suprême appel du cœur qui les font laisser sans regret, la maison familiale pour peupler un foyer qui un jour deviendra vide à son tour.  Et c’est ainsi que de génération en génération on rend la liberté à ses enfants comme on l’avait reçu de ses parents

Ce départ des enfants devenus adultes, si logique soit-il, n’est pas sans laisser un peu de tristesse au cœur des mamans, qui oublient trop facilement peut-être, l’intensité de leur bonheur en ce jour où elles promettaient au pied de l’autel, soutien et amour à l’homme qu’elles avaient choisi.
La vie est donc une roue qui tourne constamment; ceux qui sont jeunes aujourd’hui seront vieux demain, …eux qui étaient si jeunes hier!
C’est dans les souvenirs de sa jeunesse que l’on trouvera le secret de comprendre et de ne pas voir de l’ingratitude là, où s’accomplit simplement la destinée normale d’une femme.
Qui n’aimerait pas entendre d’aussi réconfortantes paroles de la bouche même de sa mère?  C’est à faire pleurer!

Ainsi ma petite fille se marie, c’est un fait qu’il me faut envisager avec joie, puisque son bonheur est en cause.  Mais je veux lui dire, encore une fois, combien je lui souhaite d’être heureuse!  Je voudrais tant pour ma fille, qui dans quelques jours sera « Madame », que son existence soit toujours comblée de ce délicieux bel amour conjugal!  Mais je sais bien, hélas! que ce n’est pas sur la terre que l’on peut jouir d’une parfaite félicité, je souhaite alors à ma très chère enfant, d’être courageuse et sereine dans le pire comme dans le meilleur.
En ce jour merveilleux, je penserai aux célèbres vers de Victor Hugo écrit au mariage de sa fille 15 février 1843….

Aime celui qui t’aime, et sois heureuse en lui.
Adieu! –Sois son trésor, ô toi qui fus le nôtre!
Va mon enfant béni, d’une famille ;à l’autre.
Emporte le bonheur et laisse-nous l’ennui
Ici l’on te retient, là-bas on te désire.
Fille, épouse, ange, enfant, fais ton double devoir.
Donne-nous un regret, donne-leur un espoir
Sors avec une larme, pars avec le sourire


Merci, maman!

N.B .Il me plaisait d’appeler ma petite fille mon Ange, car pour moi le rôle de la femme chrétienne a quelque chose d’analogue à celui des anges gardiens; elles peuvent conduire le monde, mais à la condition de rester invisibles comme eux….!

Bérengère
samedi septembre 16, 2006

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