Racisme et sexisme… notions au dos large pour esprit étroit 

– "You're wrong Mrs. Wong!" 

28 septembre 2006 - Il suffit de lire, écouter ou regarder pour constater qu'il en va de la stupidité la plus crasse comme du génie le plus lumineux : ça n'a jamais caractérisé une race davantage qu'une autre, ça s'exprime dans toutes les langues – que l'on parle « joual » ou pointu, s'il se trouve que l'on est francophone –, ça se manifeste à tous les âges et chez les deux sexes connus, dans tous les corps de métier, chez le noble comme chez le roturier, indifféremment, quoi!  

Le sans-abri et le médecin, la ministre et le « simple » député, l'éboueur et l'informaticienne, la columnist et l'animateur radio, voilà autant de porteurs ou vecteurs possibles de petitesse et, à l'occasion, de grandeur. 

Avis donc aux intéressés : ce n'est pas faire preuve de racisme ni de sexisme que de dénoncer, voire caricaturer la bêtise qui ose s'afficher d'une mare salée à l'autre. Hélas! on a aura beau la démasquer, la déplorer, la condamner urbi et orbi, ou, en désespoir de cause, se contenter de la moquer, la connerie se trouvera mille autres visages – blancs, noirs ou jaunes –, mille autres voix, mille autres tribunes, mille autres raisons et déraisons!   

        Dear Mrs. Wong, I'm sorry but you're so wrong! Ouais, cela me peine d'avoir à vous le dire, vous êtes doublement à côté de la plaque (ou d'la track, as we say in Quebec), oui! doublement : dans votre interprétation du drame survenu au Collège Dawson d'abord, puis dans vos accusations en « isme » dirigées contre celles et ceux qui, mus par un noble souci d'hygiène, vous ont mis le nez dans le malodorant « cadeau » que, sans ménagement, vous aviez déposé à leurs pieds (en passant, merci de nous avoir fourni le journal pour « ramasser » le tout).  

Croyez-moi, ce ne fut pas un plaisir que de vous faire part de… disons ma déception… à votre égard. C'était un simple devoir. Voilà, c'est fait! N'en parlons plus surtout.