Ce
soir Il me vient une idée !
Au tournant
d'une vie
J’ai bien aimé (Travail au gris
de J. P. Lanouette.!) Ses expressions illustrées m’ont ravies,
quoique suivies d’une mélancolie, par la perte de ces vestiges de
jeunesse, Le déchirement total face à la déconfiture de l’homme
mortel que nous sommes.
Ne nous considérons pas fini,
tant qu’il reste un souffle de vie, et çà, moi j’y compte bien!
Comme toujours je dis qu’il ne
faut jamais baisser les bras même en ces temps de regret, ne jamais
se lasser d’acquérir des qualités négligées, passer l’éponge sur les
abus démesurés de notre folle jeunesse, refermons les blessures de
ce temps révolu (s’il y a ) Recouvrons à nouveau notre grandeur
d’âme, car de toutes nos expériences, nous avons appris à nous
éloigner un peu plus du faste, de la vanité de ce monde. Sont au
rendez-vous maintenant, l’ouverture de l’esprit et du cœur.
Si nous choisissions d’angéliser
et par le fait même d’enjoliver le peu de temps qui nous reste, non
pour retrouver ce corps de déesse déjà perdu, mais bien s’attribuer
des excellences antérieure non rétribuées.
Tout ce baratin de jeunesse,
doit faire place à une sobriété mieux calculée et de bon ton, de
modestie, de retenue, de simplicité, de tact; la sagesse sous
toutes ses formes; et de cette quintessence apprivoisée, l’homme
devient beau et grand.
L’homme est un être engagé donc
soumis au temps qui s’écoule, mais conscient de ce temps qui passe,
qu’il doit remplir en s’accomplissant lui-même.
Toujours le charme opèrera dans
le regard, la parole, le geste…étiquettes très convoitées sur le
déclin d’une vie. Regard de bonté, parole d’argent, gestes d’amour,
c’est de l’angélisme à découvert, chacun s’y moule selon son Aura!
PENSÉE; C’est seulement
qu’à la fin de sa vie, qu’on est sûr de son avenir! ?.
Bérengère
lundi avril 02, 2007