lundi 05 novembre 2007
À ta gauche, ce soir
Il y a déjà longtemps
Que cette barque, la nôtre, se vautre sur les vagues, qu’elle se frotte
à qui veut bien s’y piquer
Il n’y a pas si longtemps
Nous n’en n’étions qu’à la construction, de notre monde, où personne ne
peut entrer
C’est à toi que je pense ce soir
Je revois ce que nous sommes, étions, et serons sur les mêmes flots
C’est pour toi que je plume ce soir
Dans la même simplicité, malgré tout, je te dirais les mêmes mots
Affilés les uns aux autres, je t’écris
Tu demeures ma raison, ma foi, et je te pousse
Affilés l'un l'autre, je t’écris
Notre demeure, notre chez-soi, dans lequel je pousse
Je voudrais tellement te voir scintiller
Voir dans tes yeux la plus belle des lumières
Chaque matin, jour, nuit ta voix scintillé
N’est pas aussi facile que de soulever la pierre
Simplement un petit mot je ne suis pas loin
Perché sur un arbre, un peu loin, mais présent
Un seul petit mot plus serein
Sur la tempête, pas trop lourde, il est temps
Tu peux aller où tu voudras, sur la lune, s’il le faut
Jette un œil dans l’miroir, à ta gauche, bien posté
Ce sera moi où tu voudras, sur ta lune, s’il le faut
Je te dis ce soir, à ta droite, moi avec toé
le.passant@hotmail.com |
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