De la Nation à
l'Aliénation
Ou de la servilité comme vertu d'État
Post Scriptum à la lettre ouverte de Gilles à mon premier
sous-ministre [1972]
Objet - Dans le sillage du 400e anniversaire de la
fondation de Québec (et de la Nouvelle-France tout entière par voie de
conséquence) : Mise en place active et concertée - tantôt par le
verbe, tantôt par l'action, tantôt par l'abstention, et tantôt enfin par
l'aveuglement et la surdité volontaires - de la sujétion constante et
systématique du peuple québécois (et ce par son propre Gouvernement !)
aux forces canadians de banalisation, puis de vassalisation,
d'asservissement ensuite, et, à terme, on peut aisément le présumer (car
ce Canada est durhamien par essence), d'éradication définitive de
l'unique État français des Amériques.
La France eut ses maréchal Pétain, ses Philippe Henriot, ses amiral
François Darlan, ses René Bousquet, ses Klaus Barbie, ses Joseph
Darnand, ses Maurice Papon et ses innombrables collaborateurs en
intelligence avec l'ennemi.
Le Québec a ses Jean Charest, ses Philippe Couillard, ses Benoît
Pelletier, ses Monique Gagnon-Tremblay, ses Christine St-Pierre, ses
Michaëlle Jean, son gouvernement tout entier collaborationniste, ainsi
que ses idéologues ou thuriféraires de régime qui portent nom André
Pratte, Alain Dubuc, Lysiane Gagnon ou Christian Laville et Jocelyn
Létourneau (le révisionnisme historique dans toute sa splendeur).
Qui eût pu croire que ce fier et fougueux Québec des Jean Lesage, des
Daniel Johnson (not the son, of course), des Félix Leclerc,
des Jacques Ferron, des René
Lévesque, des Camille Laurin, des Gilles Vigneault, des Gaston Miron,
des Pauline Julien, des Pierre Bourgault,
des Louise Beaudoin, des Claude
Léveillée, des Yves Beauchemin,
des Jacques Michel, des Claude
Dubois, des Sylvain Lelièvre, des Diane Dufresne, des Jacques Parizeau
et des Bernard Landry tomberait un jour si profondément - voire avec
grâce et contentement - dans les abysses de la médiocrité, de
l'asservissement tranquille et du plus jouissif des dénis de soi.
Et qui, enfin, pourrait croire un instant que ce génocide heureux
perpétré de l'intérieur
(il faut voir et entendre en parallèle les
attitudes et les propos hallucinants des Régis Lebeaume et des Marc
Bureau, maires de Québec et de Gatineau respectivement)
s'effectuera sans la moindre - voire terrible -
résistance au sens le plus noble, le plus moulinien du terme ?
So, Mister John James Charest, l'homme qui nous fait office de
premier ministre, êtes-vous un fauteur de violence (sinon de guerre
civile), un colonisé à faire rêver le défunt empire britannique ou tout
bêtement un imbécile ?
Un usurpateur très certainement.
La chose m'apparaît indubitable.
Et criminelle.Supplément
: «
Que la
Fête finisse ! »
Jean-Luc Gouin
LePeregrin@yahoo.ca
12 mai 2008
Jean-Luc Gouin |
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