Ce soir Il me vient une idée !

Cette vue éternelle comme je voudrais la posséder

Je reste toujours étonnée et émerveillée par ce que la nature nous oblige à regarder ce que bien d’autres ne peuvent voir.

Chaque automne, à la même date, même jour, même heure, tous ces arbres comme s’ils étaient habités par une sorte de signal déclencheur, résonnant dans l’écosystème environnemental de ce grand cosmos et que, dans un mouvement collectif ils en appellent à l’Esprit de Dieu, pour qu’ils ne les abandonne à leur sort, dans cette nudité temporaire.

Tout arbre, comme tout homme, ressemble à sa douleur, mais n’oublions pas que chaque feuille morte qui tombe, nous découvre aussi le ciel, un ciel d’espérance; car c’est de la terre et de l’eau dont ils puisent leur sève leur force et retrouvent leurs parures!

Tout ce que l’on croit être parfois un malheur n’est quand somme qu’une invitation d’aller à ce Dieu d’amour, alors, tous s’offrent à leur Père créateur de toutes choses, et en toute humilité reconnaissent être les reflets à tout ce qui s’harmonise en ce bas-monde, auquel ils ne peuvent se dérober par cet ordre venu du ciel!

Peut de temps après, l’hiver nous fait signe…avec lui… se font sentir les fébrilations, car Noël s’approche à grand pas; ce noël tout blanc tant attendu de nous tous, grands et petits, comme pour nous faire quelque peu oublier la beauté perdue de cette nature colorée dont nous étions si amoureux!

Cette nature toute endormie, n’est-ce pas une occasion rêvée de se permettre de rentrer dans son propre intérieur pour réfléchir, et tout comme mon bel arbre, comment moi aussi puis-je bénéficier des richesses spirituelles qui me seront offertes dans cette nouvelle année qui s.anonce. Noël est propice à cette introspection sur notre fatum (avancement, devenir)
Ce temps de Noël nous invite à retourner à la source qui est Dieu. Il n’est pas qu’un temps d’illusion, mais de recueillement, de lueur pour qui a perdu cette étoile qui brillait à ses yeux, à des promesses sûres venues de la bouche même du crucifié ( pour qui veux entendre.) Ces moments de grâces ne doivent pas nous faire oublier que notre faible humanité est pathétique,… elle est attachante… même quand elle est odieuse.

Dieu se répand dans son univers et en toutes ses créatures, bonnes ou mauvaises, car la partie se joue ensemble.

Parfois arrivent de grands miracles. Il peut en sortir un grand homme parmi tous ces mêlés!

Éloignons-nous de toutes agitations pour un court moment. Cette barque dans la Bible. cette barque sur les flots de l’agitation, ne sert pas qu’à pêcher. Elle existe bel et bien. Elle est la nef symbolique avec le Christ, ce Jésus, ce nautonier; moins agréable j’en conviens qu’un navire de plaisance, car il a pour mât la croix avec la différence que son esprit à lui, souffle dans les voiles pour nous mener beaucoup plus loin!

Ce Jésus de Nazareth, ne demande qu’à nous soutenir pour qui le cherche, car il est bien au-de-là des apparences!

Il est Clarté, Vérité, Bonté, sans fiel; et en ce si beau jour nous invite à l’approcher. La vrai magie de Noël c’est de reconnaître sa présence. Le vrai message de Noël doit pouvoir nous laisser cette empreinte venue de l’âme pour celui qui le cherche.

Comme au temps des disciples D’ÉMMAÜS: Ne cherchons pas à pénétrer Dieu, cherchons plutôt à en vivre C’est par la foi et l’amour de Jésus que nous y arriverons.
On parle tellement d’éternité…… Quelque part j’ai déjà lu ce qui fut énoncé : **La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent ô mon Père** (parlant des hommes) …mais…..d’une connaissance cordiale, …. efficace…C’est là que nous rentrons dans la vie éternelle…

OUI, NE CESSONS DE CROIRE EN CE JÉSUS NÉ À BETHLÉEM. Reconnaissons nous en Lui. Qu’il soit un Père Noël, une mère, un père, un enfant, ce temps des fêtes est un rappel à l’amour mutuel dans les rapports humains.
Faisons Nôtres ces souhaits en ces temps de joies, de rassemblements de toutes sortes, de pardons, mais toujours dans un respect d’esprit d’apostolat

JOYEUX NOËL BONNE ET SAINTE ANNÉE!

Pensée : Il n’y a qu’une tristesse en ce monde
C’est de n’être pas tous des Saints!

Bérengère
samedi novembre 08, 2008