Ce
soir Il me vient une idée !
CE CŒUR PEUT-IL ENCORE S’OUVRIR
Je crois que Novembre et Avril, représentent deux mois où deux solitudes
peuvent se rencontrer. L’hiver avec sa froidure, le printemps avec sa verdure, tous deux
apportent des espérances, tous deux peuvent briser ces espérances; comparables à deux
états d’isolement, tout comme à l’exemple de la solitude, des forêts de la nuit.
Peut-on imaginer aujourd’hui la grande solitude que vivent bien des gens, jeunes ou
vieux, pour en arriver qu’ à s’alimenter de rêves pour survivre et faire face à tous ces
désoeuvrements que cette vie suscite avec ces scandales ces instabilités dégénératives.
Si tout avait été juste, personne n’aurait à souffrir d’une aussi grande désolation!
Que de ravages créés par l’avidité de ces hommes de peut de conscience.
L’appât du gain au détriment des gagne-petit. C’est bien triste.
Nous traversons de rudes épreuves qui feront de grandes vagues, mais la confiance doit
être au rendez-vous en ces temps chaotiques pour traverser ce désordre complet. Dieu
frappe de tant à autre et nous arrache ce monde dont nous usons très mal, Il a pour
cela, que de nous toucher en nous-mêmes, et ça fait mal, très mal; on appel çà, (La
douleur qui Épure) Parfois les évènements désagréables se paient; ils favoriseront
toujours le bien, et réprimeront toujours le mal, et toujours feront réfléchirent afin
de pouvoir éviter les mêmes erreurs.
Ne nous laissons pas déconcerter. Le sort est aussi un ouvrier de Dieu, mettons en Lui
nos espoirs nos attentes. .
Si cette récession était une porte entrouverte pour nous faire prendre conscience d’une
réalité que l’on préférait ne pas voir, et que ce manque de temps fut une trouvaille,
pour nous dispenser de s’accomplir vis-`vis des autres et faire oublier la misère du
monde?
C’est souvent en temps de crise que l’on voit la générosité des gens pour donner à
toutes ces figures de la solitude des attentions, des parcelles d’amour et d’amitié.
Une chanson de Nana Mouskouri m’a inspirée pour ce texte qui décrit si bien le vide
d’aujourd’hui. Où, trouver la fraternité d’antan, la charité, dans tout cet ermitage?
Ils appellent ça Le Havre de paix….répondez-moi,..oui pour plusieurs le téléphone ne
sonne pas souvent, sinon jamais….
Cette chanson je la reformulerai à la façon d’une lettre que j’écrirais à une amie, et
qui résumerait bien toute la tristesse de ce que peut-être une vie que rien ne vient
présager
concrétiser, renforcer. Nous en sommes arrivés à vivre d’illusions, de faux-semblant
comment y remédier?
Répond-moi :.
Je vis dans une maison sans balcon sans toiture, où y’a même pas d’abeille sur les pots
de confiture, y’a même pas d’oiseau, même pas de nature, c’est même pas une maison.
J’ai laissée en passant quelques mots sur le mur du couloir qui descend au parking
des voitures, quelques mots pour les grands. Si quelqu’un les entend , Répondez-moi.
Mon cœur a peur d’être emmuré entre vos tours de glace, condamné aux bruits des camions
qui passent, lui qui rêvait de champs des bois de colliers de jonquilles, pour
accrocher aux épaules des fées. Mais le matin vous entraîne au courant de vos habitudes,
et le soir. votre forêt d’antennes branchées sur la solitude, et que brille la lune
pleine et que souffle le vent du sud,== Vous, vous n’entendez pas; et moi je vois passé,
vos chiens superbes aux yeux de glace, portés sur des coussins que le maître embrasse et
pour s’effleurer la main il faut des mots de passe, pour s’effleurer la
main…Répondez-moi, Répondez-moi.
Mon cœur a peur de s’enliser dans d’aussi peu d’espace, condamné aux bruits des camions
qui passent, lui qui rêvait de champs des bois et de pluies de jonquilles, pour
s’abriter aux épaules des féés.
Mais la dernière des fées cherche sa baguette magique, mon ami le ruisseau dort
dans des bouteilles d’eau de plastique, les saisons se sont arrêtées aux pieds des
arbres synthétique…Il n’y a plus que moi….
Et toujours, moi je vis dans ma maison…sans balcon sans toiture…………………(bis)
Que peut-on répondre? Seul un cœur généreux saurait y répondre……………………
PENSÉE; Tel qu’il pense en son cœur, ainsi est l’homme dans la vie.
Bérengère
jeudi avril 02, 2009