PAROLES OU
SILENCE ?
Vaut-il mieux
le dire? Ou le taire? Que de
réserve de prudence de retenue
émanent de ces deux verbes *Va
t-il enfin parler? Va t-il enfin
se taire?
Tout comme; Vaut-il mieux
mentir? Ou dire la vérité?
La circonspection est de
rigueur, elle est l’élément clé
à développer face à une attitude
à prendre quand arrivent des
situations inattendues pour qui
aurait à subir quelques
incartades que ce soient, Pas
facile j’en conviens. Comment
puis-je me protéger? Bien se
rappeler cette maxime *la parole
est d’argent et le silence est
d’or* Elle est là, l’énigme!
Qu’est-ce que j’fais qu’est-ce
j’fais? ( comme dit la chanson)
La perspective de parler la plus
significative selon moi, (Il y
en a d’autres bien sûr)
c’est lorsqu’on avance en âge et
que l’on raconte à ses enfants
et petits-enfants, ses
expériences vécues, ses
anecdotes du passé. Qu’elles
soient drôles, tristes, ou
bouleversantes elles font partie
de notre vie!
Combien
d’enfants prirent tellement de
plaisir à les écouter, encore et
encore toutes ces
histoires faisant partie d’eux-
mêmes, elles sont liées par le
sang. Combien de ces petits
aiment dire, mon Père, mon
Grand-père gros comme le
bras….Lui, y nous en racontait
des histoires……..!
Que d’heures passées en sa
compagnie à écouter leurs
raconter toutes ces aventures
inventées plus souvent
qu’autrement à sa façon bien à
lui, eh oui!
Ils les ont crus, On leurs a
dit!
D’autres sont partis sans rien
raconter Ils se sont tus.
Soit que trop de souffrances
vécues les eurent saignés à
blanc, les eussent marqués au
fer rouge, à la suite de quoi,
ils n’ont jamais été capable ou
mieux encore, n’eurent le
goût de vouloir les raconter, et
je comprendrais.
Les mots se seraient
entrechoqués dans la gorge au
point qu’ils se seraient sentis
étranglés par eux par tout ce
baratin!
Il faut être à l’écoute de ceux
qui souffrent, ne pas exiger,
mais bien les respecter.
Certains n’ont pas su le dire ou
n’ont pas trouvé important de la
faire savoir, Le Dire? ou
Le Taire? Ça ne leur a seulement
pas effleuré l’esprit. La
consigne du silence peut-être.
Peut-on parler de générosité,
d’égoïste, il peut y avoir les
deux, ou simplement
l’indifférence.
Anciennement le temps n’était
pas compté, car on prenait le
temps. Aujourd’hui le temps nous
est compté, car le temps c’est
de l’argent Le money maker! On
nous l’rabâche assez!
Combien ne veulent même pas se
casser la tête? Pour eux, seules
les actions parleront
d’elles-mêmes!
Tellement y ont laissés leurs
rêves, leurs souvenirs, et même
leurs chemises. Ils ont oublié
de rire.
La flamme dans
les yeux de leurs petits,
l’admiration qu’ils avaient du
père ou de la mère, tout
doucement s’est éteinte.
Ces adultes
n’ont pas appris, ne se sont pas
donné le temps d’apprendre les
mots
du cœur, le regard de l’amour,
le sourire qui fait du bien.
Alors le silence s’est installé.
Le cœur a saigné, le regard n’a
plus brillé, le sourire s’est
effacé.
(Je dis souvent qu’il y a
toujours des exceptions à la
règle)
Beaucoup ont trop parlé, c’est
tout autant destructeur
Leurs paroles ne furent que du
vent, Mêlées au sable de la rue,
devinrent poussière, ne laissant
aucune empreinte dans leurs
sillages.
Combien de ces
petits, faute de preuve,
cherchent encore une certitude,
une vérité qui les aideraient à
s’accrocher à leurs gênes
familiaux pour pouvoir donner un
sens à leur vie pour continuer,
et pour y trouver bonheur et
joie. Il est difficile de
pénétrer la sensibilité des
gens.
Mais, c’est cette sensibilité
qui parfois nous rend un peu
plus humain. *heureux qui la
possède!*
Pour certains il ne reste que
les souvenirs d’un lointain
passé, D’autres vivront joyeux,
car ils auront connu de leurs
parents, leur façon d’être, de
penser, ainsi que leurs talent
de raconteurs.
Tout comme
moi, j’aurais aimé qu’on me
raconte, mais ils étaient si
discrets. Les tableaux de mon
père m’ont beaucoup parlé. Il a
souvent peint la nature, les
bateaux et l’eau. Il aurait
voulu ou aimer voyager, mais ce
temps n’était pas facile pour
eux.
De leurs rêves ils en ont fais
leurs sacrifices.
Je me souviens par contre, qu’il
y a eu un tableau qui m’a
tellement surpris!
Papa était un musicien
classique. Un jour il a peint
pour moi, un tableau bleu de
nuit style Country.
Monté par un cavalier sur un
magnifique cheval….typique à
l’image qu’il voulait
représenter pour moi, sachant
bien, que j’avais une
fascination pour la beauté d’un
tel animal et de ce qu’il
représentait à mes yeux.
La nature l’a
doté de qualités
exceptionnelles! Que de noblesse
en lui ce cheval de selle.
Travailleur obstiné, robuste,
infatigable et, de grande
élégance…..! ( Une belle femme
quoi!) Pour lui, c’était sa
façon de me complimenter car, sa
perception de la beauté, c’est
par ses pinceaux qu’il savait le
mieux l’exprimer, et c’est
ainsi, qu’il venait de me faire
le plus beau cadeau! (à sa
manière).
Ces gestes donnés gratuitement
sont des mots d’affection
sincère et, c’est avec
vénération que l’on se doit de
les apprécier et, surtout de les
accepter!
Une chose est sûre, l’amour est
toujours présent dans ces cas
là. C’est dans ces maisons que
le bonheur y cherche sa place.
*Le silence a ses bienfaits.*
Des paroles bien dites, sont les
plus beaux trésors de
l’expression de l’âme.
Elles sensibilisent, elles
animent, font vibrer le cœur
d’espoir et de triomphe sans fin
PENSÉE: Rien n’est plus grand
que le respect envers les
autres.
Bérengère
lundi 28 mai 2012
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