mardi 22 mars 2011
« QUESTION DE FEELING »,
une chronique de Lucie Antaya
SIMPLEMENT, POUR LE PLAISIR…
Je crois à la
force tranquille de la joie sans
cause, reliée, sans doute, à la
sérénité, à la paix intérieure
et à la conscience du moment
présent.
Un hasard, ce
bien-être réel mais
inexplicable? Qui sait?
Néanmoins, il est
doux au cœur et à l’esprit, cet
imprévisible bienfaiteur. On
s’activerait à le chercher qu’il
se loverait au creux d’une
circonvolution de notre cerveau
complexe, côté émotionnel.
Ce type de joie
se veut d’une insoupçonnable
humilité. Elle se faufile en
nous et monte en spirale avec
chaleur et calme.
Ne l’appelons pas
car elle est rebelle malgré son
apparence pacifique.
Ne soyons surtout
pas rigide avec nous-même, au
risque de ne jamais la
ressentir, la joie sans cause.
Elle est un cadeau de la vie.
LA BEAUTÉ DU
MONDE…
C’est un regard
ouvert et accueillant sur une
multitude de choses :
-
l’odeur de l’air du temps dont
le vent, grand voyageur, laisse
dans son sillage mouvant;
-
le
sourire qui émane d’abord d’un
regard allumé;
-
les
chants d’oiseaux qui agrémentent
les promenades et donnent envie
de les imiter version humaine;
-
les
nuanciers infinis des célestes
crépuscules;
-
les
paroles douces et réconfortantes
même lorsque tout va bien;
-
la
conscience que la vie est
immensément plus grande, noble
et belle que les systèmes érigés
par l’être humain ;
-
la
puissance de la libre-pensée,
contre vents et marées.
La beauté du
monde puise sa source en soi.
Elle tient parfois à peu de
choses mais sa valeur est
infinie.
PROVERBE CHINOIS
« Le savoir que
l’on ne complète pas chaque jour
diminue tous les jours. » |