jeudi 26 juillet 2012
Lettre
d'opinion dans le cadre du
dossier du Marché et de la Salle
Georges-Codling
Par Jacinthe
Sirois, Sorel-Tracy, le 25
juillet 2012
Je suis citoyenne de la ville
depuis 1987. Lorsque je suis
arrivée ici, c’était dans le but
très simple de démarrer
l’entreprise de mon frère puis
je repartais. Après son décès en
1990 et la liquidation de la
compagnie, j’ai été ambivalente
un moment (devais-je partir ou
rester?).
Puis, j’ai commencé à côtoyer
des Sorelois de toutes les
couches sociales. Ils ont eu
l’art de m’accueillir, de me
mettre à l’aise et surtout, ils
m’ont fait confiance. Les
Sorelois sont accueillants et
respectueux. Depuis mon arrivée,
je me suis engagée dans le
communautaire, l’économie
sociale de même que dans
l’économie dite traditionnelle,
mais toujours dans le but de
redonner au fier Sorelois ce
qu’ils m’avaient chaleureusement
donné.
Aujourd’hui, je ne comprends pas
que l’on puisse vouloir détruire
un des biens patrimoniaux de la
ville. C’est en effet ce qui va
arriver au Marché s’il n’est pas
rénové avec l’argent promis par
le Gouvernement provincial. Cet
argent ne viendra pas ici pour
autre chose.
Les citoyens de Sorel-Tracy
doivent réagir et exercer leur
droit fondamental en exigeant la
tenue d’un référendum et en y
participant en masse. Comment
peut-on tolérer que quelques
individus en mal de pouvoir
travaillent contre le
développement, contre
l’augmentation de la qualité de
vie?
Comment peut-on
accepter que quelques-uns
empêchent nos enfants et nos
petits enfants de jouir du
développement culturel de notre
ville?
Il est temps que
nous disions à ces individus ce
que nous voulons pour notre
ville. Une ville active
économiquement, socialement,
environnementalement et
culturellement. Il est temps que
nous disions que la démocratie
est l’affaire de tous et non
l’affaire de quelques-uns.
Je suis fier de travailler dans
et pour la région. Je suis fier
de travailler pour la
population. Il est temps que
nous disions que la démocratie
est l’affaire de tous et non
l’affaire de quelques-uns. Il
faut que le conseil ville tienne
le référendum. Il nous faut le
référendum.
Jacinthe Sirois, citoyenne.
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