mercredi 12 juin 2013
Mes éternelles
amitiés québéco-citoyennes
Hommage à Pierre
Mauroy (1928 - 2013)
Une version légèrement tronquée
de ce mot se voit également
publiée dans
Le
Devoir du
12
juin
2013
Intéressé depuis
longtemps - préoccupé, même -
par la politique
franco-française, je suis
aujourd'hui attristé,
sincèrement, par ce départ sans
retour de M. Pierre Mauroy,
l'un des politiques du pays des
Mazarin et des Clemenceau à la
fois les plus capables et les
plus intègres – avec,
toutes couleurs partisanes
confondues, les Jacques
Chaban-Delmas, les André
Malraux, les Edgar Faure, les
Raymond Barre, les Jean-Pierre
Chevènement, les Philippe
Séguin, les Michel Rocard et
quelques autres (j'eusse aimé
intégrer François Mitterrand à
ce petit panthéon personnel…)
– que la Ve
République aura donnés à la
France.
Sans oublier
celui qui dépasse tout le monde
de plusieurs têtes – tous sens
confondus : j'ai nommé, bien
sûr, le Général de Gaulle.
Du « retrait des
affaires » duquel, incidemment,
il faut bien le dire, même
quarante-trois ans plus tard
(et en pleine Crise d'Octobre,
ici !), la France ne se sera
jamais complètement remise…
Monsieur Pierre
Mauroy, la France, j'en suis
intimement convaincu, salue en
vous un homme de service public
comme on en trouve peu,
désormais. Tous pays –
pays-pas-encore aussi –
confondus.
Mes très
québécoises amitiés éternelles,
Monsieur Mauroy.
Jean-Luc Gouin,
Vieux-Québec, le
8 Juin 2013
PS :
Saluez Georges Moustaki de ma
part (un peu désorienté
dans ses nouveaux quartiers
des dernières semaines, m'a-t-on
fait savoir…), aux sensibilités
politiques proches des vôtres.
Des miennes aussi au reste (si parva licet componere
magnis, bien entendu).
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