lundi 13 mai 2013
Une grande dame qui aura
toujours respiré (et inspiré) la
tendresse
Mot d’adieu à
Huguette Oligny (31
janvier 1922
–
9 mai 2013)
Madame Huguette
Oligny. Une dame qui aura
toujours respiré (et inspiré) la
tendresse.
Ainsi que le
respect.
Au revoir, donc,
douce dame douée et attachante
du milieu québécois de la
délicate mise en bouche des
textes les plus variés. Et le
plus souvent parmi les plus
beaux.
Du théâtre au
cinéma, par le détour des
téléromans (puis téléséries).
Dont notamment cette fameuse
Rue des pignons qui aura
fait, pour ma part, les beaux
jours de mon enfandolescence.
Saluez bien bas
l'auteur de Tit-Coq ainsi
que celui du Concerto de
Québec à la faveur de votre
arrivée en votre nouvelle
demeure ! Deux créateurs
admirables – parmi quelques
autres hommes (voire de
nombreux ?), moins connus – qui
vous auront aimée passionnément,
Madame.
Qui, soit dit
pour mémoire, aura été conviée à
ce monde par la grande porte
d’un fameux millésime. Celui
incidemment de la naissance des
René Lévesque et des Camille
Laurin.
Ce n’est pas
rien…
Vous m'aurez ému
à moult et moult reprises au fil
des décennies.
Et aujourd'hui, dame Oligny, je
vous en suis reconnaissant.
Aussi
puissiez-vous me lire du coin de
l'œil, cet œil « éternellement »
câlin, et gracieux, depuis votre
toute nouvelle résidence.
Cela étant,
j'offre ma présence en esprit à
vos proches.
Qui aujourd'hui vous pleurent.
Tout comme moi.
Qui pourtant vous suis
totalement inconnu.
Une tendresse
sans bornes et un immense
respect vous accompagnent sur
le chemin qui est désormais le
vôtre.
Madame.
Jean-Luc Gouin
LePeregrin@yahoo.ca
Un simple admirateur, parmi tant
d'autres,
depuis la Capitale nationale,
ce 10 mai 2013
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