lundi 11 novembre 2013
« Je trouverai
les moyens de faire entendre ma
voix ! » -
Marie Cornelissen
Conseillère
municipale de 2009 à 2013, je me
suis présentée comme mairesse à
l’élection de novembre. Ne
récoltant que 233 appuis, je
n’ai pas été élue. Tout en le
comprenant bien, je ressens une
immense tristesse de ne plus
être en mesure de collaborer au
développement de ma ville de
manière privilégiée. «C’est
le sort de tous les candidats
défaits et vous pourrez vous
représenter dans quatre ans»,
me dira-t-on certainement.
Je
n’accepte pas d’être ainsi mise
au rancart, et je trouverai les
moyens de faire entendre ma
voix. Pourquoi? Parce que
au-delà des avantages que
m’auraient conférés le statut de
mairesse, je continue à me
soucier des intérêts de la
population. Rien dans le
programme de la mairesse élue ne
m’inspire confiance.
D’ailleurs, peut-on réellement
parler de programme quand elle
s’est contentée d’énumérer une
liste d’épicerie dont la plupart
des «items» étaient déjà
réalisés?
Mais qui a lu
les différents programmes
électoraux? Et qui les a
compris?
Avec une
population inconsciente des
défis qui se posent à la
municipalité, on a sans doute
raison de dire que lorsque les
gens votent, il n’y a pas plus
d’intelligence en eux que dans
la mine de leur crayon. Ce n’est
pas gentil comme affirmation,
mais il n’en reste pas moins que
si on demandait à chaque
électeur pourquoi il a voté pour
tel ou tel candidat, les
réponses seraient bien davantage
émotives que logiques.
Être dans
l’opposition n’est pas facile,
c’est bien connu. Il est
tellement plus «sécurisant» pour
la population de faire confiance
à l’équipe en place qui répète
sur tous les tons : «Tout va
bien, vous pouvez continuer à
dormir sur vos deux oreilles.»
Mais comment
politiser une population pour
qu’elle comprenne les
conséquences de son appui à tel
ou tel candidat?
Voilà la
véritable question.
Bien à vous,
Marie Cornelissen
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