vendredi 02 mai 2014
Bon signe: ils
détestent PKP
Ce
n'est pas La Presse qui
choisira le chef du Parti
québécois
Par Robert Barberis-Gervais
Le seul intérêt du dernier
sondage CROP-La Presse qui,
comme les autres, n’a aucune
valeur scientifique, est de
révéler les intentions de « La
Presse » : mêler les cartes et
nuire à Pierre Karl Péladeau.
Poser des questions
hypothétiques en utilisant le
nom de Gilles Duceppe, on a déjà
vu ça.
Chaque fois qu’un poste se
libère, on sort le nom de Gilles
Duceppe qui, après avoir présidé
un comité sur
l’Assurance-chômage, s’est
prononcé contre la Charte, merci
beaucoup M. Duceppe. Si Pauline
Marois a ramassé de l'argent
alors qu'elle aspirait au poste
de chef du PQ, c'est parce que
Gilles Duceppe laissait courir
la rumeur qu'il serait intéressé
au poste. L’histoire de Claude
Blanchet (sortie par Alain
Gravel) qui aurait ramassé de
l’argent pour la campagne au
leadership de sa femme, ne
pourrait-on pas dire que c’est
la faute de Gilles Duceppe qui,
une fois de plus, (une fois de
trop) laissait planer qu’il se
présenterait. Si Pauline Marois
avait été la seule candidate,
elle n’aurait pas eu besoin
d’argent pour faire campagne.
Suite à l’histoire de l’aréna de
Québec où l'entourage de Pauline
Marois a fait des erreurs,
pendant la contestation du
leadership de Pauline Marois,
Duceppe était le cheval de
certains contestataires mais il
se retira de la lutte parce que
Marois tenait bon. Quand il
n’est pas sûr de gagner, Duceppe
ne se présente pas. L’histoire
des fonds mal utilisés par le
Bloc jouée en première page de «
La Presse » n’était qu’un
prétexte pour se retirer faute
d’appuis suffisants.
Mais cette fois-ci, pour le
sondage bidon CROP, Gilles
Duceppe n’y est pour rien. Dans
le cas d'André Boisclair, on a
vu ce que ça donne être choisi
comme chef du PQ par «La
Presse». Ça ne risque pas
d'arriver à Pierre-Karl Péladeau
qui les fatigue et les dérange
comme Jacques Parizeau, jadis.
Prétendre que l’homme de la
défaite du 2 mai 2011 où le Bloc
est passé à 4 députés pourrait
conduire le Parti québécois à la
victoire, c’est une sinistre
farce. Je ne la trouve pas
drôle. C’est rire des
indépendantistes. Non contents
d’avoir gagné avec Couillard,
les fédéralistes veulent nous
écraser comme le souhaitait
Claude Garcia qui a dit tout
haut ce que pas mal de
fédéralistes pensent à l’instar
du fasciste et du raciste de
Côte-des-neiges qui compare les
séparatistes à l’agrile du frêne
qu'il faudrait éradiquer: c'est
aussi grave que ce qu’a dit le
propriétaire des Clippers de Los
Angeles qui vient d’être banni
de la NBA. Mais Jeremy Searle,
qui aurait des problèmes
d’alcool, continue à sévir dans
Côte-des-Neiges dont le vote
unanime contre NOUS a déjà
provoqué la juste colère d’Yves
Michaud. Il devrait être banni à
vie et chassé de la vie
publique.
Si Pierre-Karl Péladeau se
présente à la chefferie du Parti
québécois. il aura l’appui des
signataires de la lettre ouverte
qui a salué son engagement
indépendantiste. Or, Gilles
Duceppe a signé cette lettre
ainsi que Jacques Parizeau,
Bernard Landry, Lise Payette,
Gérald Larose, Jean-Paul
L’Allier etc. Quand on pense à
un nouveau Parti québécois, on
voit PKP à sa tête. Le PQ-PKP,
ça donne de l’espoir avec la
gouvernance souverainiste dans
les poubelles de l’histoire non
loin de l’étapisme.
Je ne sais plus quel gnochon a
dit que PKP n’avait pas de
charisme. C’est complètement
faux. Quand il parle, c’est
authentique, il ne déroule pas
une cassette. J’aime bien qu’il
cherche ses mots car quand il
les trouve et il les trouve
assez vite, ce n’est pas de la
langue de bois. C’est comme le
poing en l’air dont on fait
toute une histoire quand, au
fond, c’est un geste qui
accompagne l'expression d'une
conviction politique. En
campagne dans St-Jérôme, dans
les restaurants, ça se voyait
qu'il aime les gens. Comme homme
politique, il a beaucoup à
apprendre, il le sait et il l'a
dit. Et ces hypocrites qui
manipulent l’opinion et font de
la désinformation à Radio-Canada
et à «La Presse» essaient de
nous faire croire que Québecor
menace la démocratie. J’ai versé
une larme en lisant la lettre au
Président de Radio-Canada signée
entre autres par Alain Gravel et
Anne-Marie Dussault. Quand PKP a
prêté serment de servir le
peuple québécois, on a vu qu'il
avait une présence considérable.
Voilà un homme qui n'est pas là
pour l'argent et qui est
totalement libre par rapport aux
astuces de l'étapisme et de la
gouvernance souverainiste. Avec
lui, l'espoir renaît.
Comme la défaite du 7 avril 2014
oblige à remettre en question
cette orientation politique qui
a commencé avec Claude Morin, on
peut dire que ce sera un mal
pour un bien. Que PKP soit chef
ou pas, il fera partie de
l'équipe, il parlera d'économie
avec compétence et tout le
Québec grandira en bénéficiant
de sa personnalité et de son
engagement pour l'indépendance.
Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
vendredi 02 mai 2014
barberis@videotron.ca
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