lundi 17 mars 2014
Le
syndicalisme : un apport
économique pour notre région!
Par Paul
Martin
Une évidence
ressort quand on compare le
salaire moyen des employés
québécois, le salaire des
employés syndiqués surpasse
nettement celui des
non-syndiqués. L’économie de
notre région bénéficie de cette
évidence puisque la majorité des
employés des grandes usines sont
syndiqués. De plus, les luttes
syndicales ont permis
d’améliorer avec le temps la
santé et la sécurité au travail.
Bien entendu, il y a eu des abus
par le passé mais ce n’est pas
une raison pour jeter le bébé
avec l’eau du bain puisque le
syndicat est au monde du travail
ce que l’opposition politique
est à la démocratie. Notre
liberté dépend de ces
contrepoids qui maintiennent la
société dans un juste équilibre.
Mes bras me tombent quand je
vois depuis quelques jours des
syndicalistes notoires faire
l’apologie de Pierre-Karl
Péladeau parce qu’il s’est
déclaré indépendantiste. Ils
oublient que ce personnage a
provoqué des longs conflits en
recourant à un subterfuge pour
contourner le code du travail.
Moi aussi je veux que le Québec
devienne un pays un jour mais
pas un pays qui ressemble au
Canada gouverné par Stephen
Harper. Je ne veux pas d’un
Québec : où les scientifiques
sont muselés, où les pétrolières
ont tous les droits au détriment
de l’environnement, où
s’accroissent les écarts entre
les riches et les pauvres et où
l’opposition et les syndicats ne
jouent plus leur rôle (lois
mammouths, lois spéciales pour
éviter les grèves, etc).
Le journaliste François Brosseau
de Radio-Canada affirmait
récemment qu’il n’y avait que
peu de cas dans le monde où l’on
retrouvait un magnat de la
presse milliardaire s’impliquant
directement en politique.
L’Italie fait exception avec
Sylvio Berlusconi. Non merci!
Pour moi, le 7 avril je vais
voter Québec solidaire parce que
je veux que le Québec devienne
un pays où il fait bon vivre
dans un environnement sans
pétrole et gaz de schiste.
Paul Martin
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