dimanche 19 avril 2015
Une insulte à
l'intelligence de ceux qui
appuient PKP
par Robert
Barberis-Gervais
Bernard
Drainville est le député du
comté de Marie-Victorin donc mon
député puisque j’habite le
Vieux-Longueuil. Dans plusieurs
activités organisées dans mon
comté, Bernard est facile
d’accès et j’ai eu plusieurs
fois l’occasion de lui parler.
Donc aucune animosité
personnelle à son endroit. Au
contraire.
J’ai appuyé constamment le
ministre responsable de la
Charte des valeurs. Il a été
très bon lors de son passage
récent aux « Coulisses du
pouvoir ». Mais au troisième
débat, Drainville a dérapé. J’ai
commencé par être surpris de
l’entendre dénoncer la
proposition d’Alexandre Cloutier
du million de signatures à
obtenir pour tenir un
référendum. Est-ce que
Drainville n’avait pas défendu
il n’y a pas très longtemps le
référendum d’initiative
populaire. Il faut croire qu’il
avait changé d’idée.
Puis il a dit dans son discours
de fermeture du débat :
« On a
cette tentation de s’accrocher à
l’idée de l’homme providentiel,
à l’idée du sauveur. Moi je
pense que c’est un mirage. »
Je considère que cette
affirmation est une insulte à
l’intelligence de ceux et celles
qui appuient Pierre Karl
Péladeau. Jusqu’ici, j’ai
toujours été solidaire de mon
député. Mais cette fois-ci, je
tiens à me distancer
complètement de ces propos que
je viens de citer.
Il y a d’excellentes raisons
pour appuyer Pierre Karl
Péladeau. Que Bernard Drainville
vienne jouer l’éteignoir et nous
dire que nous nous accrochons à
l’idée de l’homme providentiel
qui serait un sauveur donc que
nous sommes victimes de la
pensée magique et que l’homme
qui peut le plus faire avancer
le projet d’indépendance est un
mirage, c’est une erreur que je
qualifierais d’historique.
Voilà à quoi nous mènent ces
interminables débats et cette
trop longue campagne pour
l’élection du chef du Parti
québécois. Regardez le contact
que Pierre Karl Péladeau a avec
tous les Québécois et
Québécoises qu’il rencontre et
vous comprendrez que de le
qualifier comme l’a fait Bernard
Drainville de faux homme
providentiel et de mirage dans
le désert québécois actuel,
c’est carrément bête. Je dirais
même pour parler en québécois
que c’est niaiseux.
Bernard Drainville s’était
engagé à ne pas faire d’attaques
personnelles et à respecter ses
adversaires. Son ambition de se
montrer le meilleur lui a fait
perdre la tête comme c’est
arrivé à PK Subban lors du
premier match des séries du
Canadien contre Ottawa. Avec le
risque énorme de faire perdre
son équipe.
Il faudrait que l'équivalent
politique de Mme Béliveau parle
à Drainville pour qu'il retrouve
le gros bon sens que ses racines
terriennes lui auraient donné et
dont il se vante...
Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
dimanche 19 avril 2015
barberis@videotron.ca
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