mercredi 11 février 2015
Une
grande nouvelle: M. Péladeau
dit toujours contrôler
Québecor
par Robert Barberis-Gervais
M. Péladeau, une suggestion.
A ceux qui vous reprochent
vos relations avec Québécor.
Vous leur direz.
«Vous avez peur que je fasse
avec le Journal de Montréal
et de Québec et TVA-LCN, ce
que vous faites avec La
Presse et les journaux de
Gesca ainsi qu'avec
Radio-Canada-RDI. Cessez de
faire de la projection et
admettez que vous vous
servez de Gesca-Power
Corporation et de
Radio-Canada pour empêcher
tout changement au Québec et
au Canada.»
C'est ce qu'on appelle le
maintien du statu quo
expression latine qui veut
dire que rien ne change et
que rien ne doit changer
comme l'écrivait Louis
Hémon au début de son roman
Maria Chapdelaine, citation
reprise par Mgr
Félix-Antoine Savard dans
Menaud maître draveur. Mgr
Savard était conservateur.
Il est utile de rappeler que
selon Andrée Ferretti qui
faisait hier le lancement
de son dernier livre
intitulé «Pures et dures»,
l'indépendance est un gros
changement. Elle dit même
que c'est un projet
révolutionnaire. Toutes les
«forces» du statu quo s'y
opposent en se servant des
médias qu'ils contrôlent
pour manipuler l'opinion
publique, «manufacturer» le
consentement en faveur du
Canada et empêcher
l'indépendance du Québec de
se faire.
Leur parti pris idéologique
s'est encore manifesté
dernièrement dans la façon
très négative qu'ils ont eue
de décrire le débat qui a eu
lieu à l'Université de
Montréal entre les aspirants
à la chefferie du Parti
québécois. Tous les
commentaires sur Pierre Karl
Péladeau étaient négatifs et
même méprisants. Est-ce que
Anne-Marie Dussault, Vincent
Marissal, Chantal Hébert
(membre de la fondation
Trudeau…). Michel C. Auger,
Daniel Lessard et Michel
David (qui déteste PKP)
peuvent être «objectifs»
quand ils parlent de PKP:
ils s'opposent au projet de
PKP de faire du Québec un
pays et sont payés pour s'y
opposer. Alors toutes leurs
opinions sur PKP passent à
travers le filtre déformant
de leur fédéralisme
inconditionnel. Etant donné
ce fait incontestable, ils
n'ont absolument pas de
crédibilité pour protester
contre la propriété de
Québécor par PKP. Je le
répète et je vais le prouver
à coups d'exemples qui ne
manqueront pas: ils n'ont
aucune, je dis bien aucune,
crédibilité.
Comme les anglophones qui
imposent leur langue pendant
les conférences de presse,
ces commentateurs
francophones sont des
militants du fédéralisme et
du Canada. Ce qui est
scandaleux, c'est qu'ils
essaient de nous faire
croire qu'ils font du
journalisme objectif. C'est
une imposture. Le maintien à
tout prix du Canada tel
qu'il est repose sur une
imposture: la manipulation
de l'opinion publique par le
contrôle de l'information
revendiquée faussement comme
étant de l'information
honnête, équilibrée,
équitable et même objective.
Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
mercredi 11 février 2015
barberis@videotron.ca
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Ce matin, quatre attaques contre PKP.
1- « Le Devoir » qui titre que ses appuis ont baissé : il est passé de 68% à 63% !!! C’est Marco Forcier qui écrit, un ancien du Journal de Montréal en grève. PKP aurait perdu des plumes. Pourtant, la nouvelle, c'est que selon un sondage, le Parti québécois avec PKP comme chef serait nez à nez avec le Parti libéral de Philippe Couillard.
2- Malaise en Abitibi : À un groupe Rock qui ne chantait qu’en anglais, PKP a crié : "En français !" Vous remarquerez que le mot « malaise » est maintenant utilisé par tous les anti-PKP peu importe le sujet.
3- Denis Lessard, journaliste "libéral" de "La Presse", a eu la primeur du livre de Pierre Dubuc contre PKP.
4- Et Pierre Céré, (monsieur 1%) parle de « Citizen Péladeau » qui veut « acheter le Parti québécois. » PKP, avec élégance, a demandé: "Est-ce une boutade?" Orson Welles qui a fait le film "Citizen Kane" doit se retourner dans sa tombe.
Il y a des coups de pied dans le cul qui se perdent. C’est le gars du bas de la ville de Montréal qui vous parle. Pierre Céré et Pierre Dubuc vont certainement nous mener à l’indépendance... A gauche toutes... Pauvre gauche stupide qui divise les forces de changement. Avec de tels chevaux de Troie, on va rester encore longtemps dans le plusse beau pays du monde. On pouvait prévoir de telles dérives inévitables dans une lutte au leadership. Que peut-on y faire sinon les dénoncer une par une. Ce sera une grosse job car les coups viennent de partout. Pauvres syndicalistes et ex-syndicalistes doctrinaires et passéistes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.