mardi 06 janvier 2015
Êtes-vous
islamophobe? (suite 1)
par Robert
Barberis-Gervais
Si j'ai bien compris le concept
d'interculturalisme de Gérard
Bouchard qui serait différent de
celui de multiculturalisme, les
musulmans du maghreb qui
immigrent au Québec (pour eux
hélas ils immigrent au Canada…)
amènent avec eux leur religion
et leur culture qui pourraient
enrichir la culture québécoise.
Théoriquement, c'est un concept
généreux. Il suppose échanges et
interinfluences. L'échange se
complique quand on a affaire à
des intégristes musulmans qui
arrivent ici avec des femmes
voilées et un Coran dont un
grand nombre de versets incitent
à la violence.
Mais revenons à nos femmes
arabes qui savent le français
mais qui, en groupe, en présence
d'une Québécoise française,
refusent de l'accommoder avec un
manque de savoir-vivre
invraisemblable. Dans un esprit
d'échange interculturel, nous
disons amicalement mais
fermement à ces femmes de
respecter la Québécoise et de
parler français en sa présence.
Pour l'accommoder, par respect
et par savoir-vivre élémentaire.
En arrivant ici, les immigrants
ont immédiatement la carte
d'assurance-maladie, les
garderies, les congés parentaux,
la langue française, la bonne
humeur québécoise, et une
civilisation qui encourage la
paix sociale et favorise
l'égalité homme-femme. Dans un
esprit de donnant-donnant, pour
prendre un exemple parmi tant
d'autres, les femmes musulmanes
qui portent le voile devraient
savoir que la majorité des
Québécois qui financent les
avantages qui leur sont offerts
au Québec étaient d'accord avec
la Charte des valeurs. Sur les
lieux de travail dans la
fonction publique, elles
devraient enlever
(d'elles-mêmes, librement) leur
signe religieux ostensible pour
accommoder les Québécois et les
Québécoises qui le réclament.
D'autant plus, que des érudits
du Coran vous diront que le
voile n'est pas obligatoire,
qu'on peut être une excellente
musulmane sans porter le voile
et que la nécessité de garder
son emploi passe avant le voile.
Puisque nombre d'entre elles
disent porter le voile
librement, elles pourraient
librement l'enlever sur leurs
heures de travail.
Ou appliquer intégralement le
multiculturalisme car comme
disait un musulman intégriste:
Au Canada, on est libre. Et
continuer à faire tout ce qu'on
veut sans tenir compte des
valeurs québécoises fondées sur
la laïcité des institutions
publiques et l'égalité
homme-femme. Et rejeter du
revers de la main toutes les
demandes légitimes des Québécois
qui ne sont pas des immigrants
qui se sont exprimées lors de la
Commission Drainville.
Tel est le choix devant lequel
sont placés les immigrants:
accepter les valeurs québécoises
et s'intégrer ou faire fi de ces
valeurs en continuant à vivre
sans s'intégrer et en ne
changeant rien à leurs
comportements au nom de la
Charte des droits
multiculturalistes.
Formuler ce choix, ce n'est pas
être islamophobe. C'est, me
semble-t-il, être
interculturaliste comme Gérard
Bouchard, de la Commission
Bouchard-Taylor le revendique.
Car dans cet esprit, il serait
souverainement souhaitable que
les immigrants adoptent nos
valeurs de respect, de paix
sociale, d'égalité homme-femme
et de laïcité des institutions
publiques. Et j'espère bien que
cette position sera adoptée par
le futur chef du Parti
québécois.
Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
mardi 06 janvier 2015
barberis@videotron.ca
|