lundi 14 septembre 2015
A Longueuil,
générosité et amitié pour le
Bloc
par Robert
Barberis-Gervais
Mercredi soir, le
9 septembre 2015, a eu lieu une
activité politique à la salle de
réception du club de golf
«Parcours du Cerf» à Longueuil.
Le candidat du Bloc québécois du
comté Longueuil-St-Hubert Denis
Trudel nous avait invités à «Un
artiste à votre table», concept
unique pour une
activité-bénéfice mémorable,
disait la publicité. Et ce fut
mémorable en effet.
Sur l'invitation officielle
figuraient les noms des artistes
suivants: Julie Snyder,
Bénédicte Décary, Christine
Beaulieu, Danielle Proulx,
Geneviève Rochette, Dominique
Pétin, François L'Ecuyer,
François Papineau,
Pierre-François Legendre,
Gabriel Sabourin, Christian
Bégin, Jacques L'Heureux, Lucie
Laurier, Luc Picard, Lynda
Johnson, Mario St-Amand et
Stéphane Demers. Julie Snyder et
Jacques L'Heureux n'ont pu être
présents.
Gilles Duceppe, Bernard
Drainville et Denis Trudel ont
fait de bons discours ainsi que,
brièvement, Martine Ouellette
qui a souligné le travail du
candidat. Gilles Duceppe était
d'attaque et en grande forme.
Denis Trudel était ému de voir
la solidarité de ses amis
artistes.
A notre table, où un excellent
repas nous fut servi, à la
gauche de ma conjointe, il y
avait la députée de Taillon
Diane Lamarre à qui nous avons
demandé si elle, une petite
pharmacienne, était vraiment
digne de faire face au docteur
Gaétan Barrette. Elle a senti
l'humour et en a profité pour
parler de la dernière prise de
positon du Ministre de la santé
sur les Groupes de médecine
familiale où les médecins
offriraient des services les
soirs et les fins de semaine.
Puis nous l'avons invité à
continuer à être ce qu'elle est
puisqu'elle fait constamment mal
paraître le grossier personnage
qui nous tient lieu de Ministre
de la santé.
Vinrent nous saluer Gabriel
Sabourin, le premier mari de
Béatrice, qui nous a révélé que
pour la dernière de «Au secours
de Béatrice», il était en train
d'apprendre le long texte d'un
dialogue avec Béatrice (Sophie
Lorain). Puis ce furent Lucie
Laurier, Dominique Pétin et
Geneviève Rochette à qui je n'ai
pas eu le temps de dire qu'elle
paraissait moins dure et plus
amène en personne que dans ses
rôles. Christian Bégin nous a
parlé de sa maison du
Bas-St-Laurent à St-Germain le
long de la 132 près de
Kamouraska qu'il est en train de
rénover et qui est située à 8 km
de la Maison Armand
Vaillancourt, à Saint André. Et
puis est venue, pour le dessert,
Lynda Johnson qui a joué le rôle
d'Esther Bérubé dans « Rumeurs».
On se souvient de sa relation
électrique avec Benoît Dumais,
journaliste sportif de renom
joué par James Hyndman et
inspiré de Pierre Foglia. Et
bien elle était là, à notre
table, avec son sourire
éclatant, encore plus belle et
plus fine en personne qu'à la
télévision.
Avant de quitter pour Québec où
il a annoncé qu'il présenterait
une motion sans préavis contre
les applaudissements à la
période des questions à
l'Assemblée nationale, Bernard
Drainville est venu saluer
personnellement Christian Bégin
en lui disant qu'il appréciait
que des artistes aient le
courage de leurs convictions et
s'affichent ouvertement
indépendantistes avec les
risques que cela implique.
C'est la conclusion à laquelle
je voulais arriver. Ce qui était
frappant lors de cette soirée
réussie, c'est la générosité de
ces artistes venus appuyer un
ami Denis Trudel. C'était beau à
voir. Et l'idée d'en parler
m'est venue en lisant ce matin
le portrait de Gaston Miron fait
par Pierre Vadeboncoeur dans son
livre «En quelques traits»
publié en 2014 par l'éditeur
Lux. Ce jour-là, c'était aussi
le 100è anniversaire du Père
Benoît Lacroix, dominicain, que
Pierre-Karl Péladeau est allé
saluer, la photo est sur sa page
Facebook.
Dans l'entrée, sans Jean-René
Dufort, l'Infoman, MC Gilles, en
tenue de ville, tout en noir,
attendait les invités avec ses
écouteurs et une caméra sur
triépied. Je le saluai et il
s'est plaint des coupures à
Radio-Canada puisqu'il devait
tout faire, seul. Je lui tendis
le mouchoir blanc que je porte
toujours dans la poche arrière
de mon pantalon pour essuyer mes
lunettes. Quand il s'approcha
pour le prendre, il sourit et
recula venant de s'apercevoir
que parmi les indépendantistes,
on pouvait aussi avoir le sens
de l'humour.
Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
lundi 14 septembre 2015
barberis@videotron.ca
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