samedi 16 janvier 2016
René Angélil,
un grand Québécois
par Robert
Barberis-Gervais
René Angélil est
mort: sympathies à Céline Dion,
à sa famille et à tous ses amis.
Il aurait eu 74 ans dans deux
jours, le 16 janvier. Il est né
de deux immigrants, une mère
syro-libanaise et un père syrien
catholiques melkites et a vécu à
Montréal au 7760 rue St-Denis
dans le quartier Villeray. C'est
un Québécois parfaitement
intégré qui a vu grand pour
Céline qui a été à la hauteur de
ses aspirations.
Aux nouvelles à 17 heures en
entrevue avec Patrice Roy à
Radio-Canada, Denise Bombardier
a trouvé le moyen de dire une
connerie en affirmant que si
René Angélil voyait si grand
pour Céline, c'est parce qu'il
n'était pas Canadien-français,
le Canadien-français étant né
pour un petit pain. Ça prend une
récipiendaire récente de l'ordre
du Canada pour encore parler des
Canadiens-français: elle est
seulement en retard de cinquante
ans. On comprend pourquoi elle a
marié un Anglais d'Angleterre.
René Angelil est un grand
Québécois parfaitement intégré
au Québec. Il n'était pas né
pour un petit pain. Il est digne
de respect et d'admiration. En
plus d'avoir accompagné Céline
Dion pendant toute sa carrière
et d'avoir contribué à son
immense succès international,
deux choses me touchent
personnellement. Il est
propriétaire du club de golf
Mirage à Terrebonne et de chez
Schwartz's sur la rue St-Laurent
où vous pouvez manger les
meilleures sandwichs de viande
fumée au monde.
Il a atteint la gloire quand
Jean-Guy Moreau a fait tout un
spectacle en l'imitant. Cela
s'appelait "Le chum à Céline"
qui téléphonait à Bill Clinton
pour le conseiller quant à ses
investissements et qui méprisait
les hommes (politiques) qui
voient petit et les opposait aux
créateurs québécois qui voient
grands comme Guy Laliberté et
son Cirque du soleil.
Que René Angélil repose en paix.
Il a bien mérité de la patrie.
Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
samedi 16 janvier 2016
barberis@videotron.ca
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