CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE 

LE POÈTE 

Alain Barrière a si bien chanté le poète.. quand il chante; 
Le poète ne vit pas très longtemps 
Le poète se meurt de temps en temps 
Le poète c'est emmerdant 
Le poète çà vit très très longtemps 
Car jamais il ne meurt tout à fait, il en naît un, chaque hiver chaque printemps. On dit du poète, qu'il est prophète, pas très pensant, se moque des faux cul des faux-semblants, gueule contre les vices, les injustices.. les puissants.. n'a ni testament, ni héritier ni prétendant.. poète où est ta victoire..? 
Qui ne comprend le poète, n'en comprendra pas les vers, 
Si nous allions dans un tout autre ordre d'idée, histoire de s'arrêter, de ne plus penser au quotidien, se laisser conduire par la rêverie, l'imagination, se laisser captiver par ce que pense le poète. La poésie comme je la conçois, c'est le langage de l'âme qui nage soit en eau trouble ou en eau douce. 
La poésie est souvent l'entrechoque de la pensée du moment.  ( Le monde qui fulmine pour atteindre l'idéal, la sauvegarde de l'honneur..etc. aboie, crie son désarroi..) Il y a aussi celle (la poésie) que la douceur de la vie, mène à la contemplation, à méditer sur toute chose... 
Le poète est visionnaire, il sait parler de souffrance, saisie la vérité, la beauté Divine, humaine et nature.. Enrichissons-nous ce soir de cette poésie du terroir de.., (Blanche Lamontagne, Gaspésienne).

PEUPLIERS DE LOMBARDIE 

Calmes et droits, dressés sur l'horizon 
Gardiens muets de la terre chérie 
Ils font la garde autour de nos maisons 
Les peupliers de Lombardie. 
Mais aussi ils lèvent bien haut 
Comme des bras suppliants, leurs ramures 
verticales ce sont des arbres en prière 
Prêtre du sol, ministre sans autel 
Qui contemplez les hauteurs infinies 
Portez,portez notre détresse au ciel 
O peupliers de Lombardie. 
C'est un grand mérite pour le poète, que de savoir reconnaître son domaine, sa province intellectuelle, le lieu natal de ses rêves et de ses inspirations.  Il me plait à moi, de vous offrir non pas un poème, mais "idéaliser" ma pensée par un hommage au dur labeur de l'homme énergique, qu'est l'époux: 
Je suis moi aussi l'Ève, l'épouse 
Qui attend que son homme 
Rentre de son travail. 
Toi qui te donne tant 
Pour le bonheur des tiens.. merci..! 
C'est en tant qu'épouse,
Que j'exprime ma reconnaissance 
A vous travailleurs 
Qui constitués, une dimension fondamentale 
De l'existence humaine. 
Une Ève attendrie. 

BERENGERE