Chacun y va de son ingéniosité,
de son cru … que de chicanes furent
fomentées par un simple mot subtil, sans forme, sans qu’on y
ait pensé, propulsé à tout hasard,
dans une boutade. Fut-il dit dans
le but d’atteindre l’autre ? Pas
toujours le cas.
L’intelligence de l’autre, n’est pas toujours facile à atteindre, l’intelligible non plus. L’un peut-être, adroit, astucieux, judicieux, malin. L’autre, clair, distinct, précis d’où le vulnérable est atteint, lésé dans sa personne. C’est souvent la fermeture obstinée de nos intelligences à tout ce qui vient du dehors ou du dedans, qui font, que par l’étanchéité de nos oreilles, à ne pas vouloir comprendre (les mots, ont un sens ou pas).
La dureté du cœur aussi, empêche parfois à l’interprétation de jouer son rôle dans les termes qu’elle est sensée d’interpréter, il nous faut donc, chercher l’authenticité de ces mêmes accordeurs, et communicateurs que sont ces vocables, ceux qui dirigent l’idée, la pensée, même le cœur, et la générosité.
Voici donc, trois réactions émotionnelles (d’interprétation) Sensibilité, susceptibilité, sensiblerie. La sensibilité est une qualité à laquelle nous les femmes nous tenons beaucoup, car ce don de pouvoir s’imprimer promptement de la tristesse ou de la joie des autres, en font notre plus grand charme. La vraie sensibilité vient du cœur. Pouvoir juger avec indulgence, compréhension, ne rien dire qui puisse blesser, humilier : qu’au contraire, la susceptibilité n’a qu’un sens unique, c-à- d. que l’on est sensible que pour soi-même. Cette susceptibilité, défaut bien féminin et malheureusement pour nous femmes, (nous sont souvent reprochés!!!). Car tout s’évalue à travers notre moi, de sorte que l’on voit que de la malveillance dans des paroles prononcées absolument sans intention. Les femmes susceptibles sont donc une plaie, pour leur entourage.
Une autre dégénérescence bien courante de la sensibilité, est la sensiblerie, qui n’est qu’une autre forme d’égoïste. Certains (es), ne visitent jamais les malades, car elles se disent trop sensibles pour aller à l’hôpital. Ce sont leurs propres émotions qu’elles redoutent … et non pas les souffrances endurées par leurs amis ou parents. Les mauvaises interprétations nuisent, il vaut mieux comprendre avec le cœur que par des mots ( lancés ) sans réflexion. ( J’aurais pu employer lâcher ) car il y a toujours de la lâcheté dans des gestes ou paroles désobligeantes…
Sachons donner sans compter, et oublions nos égoïsmes insensés . Ne faisons pas des mots, des blessures que nous ne pourrions guérir !!
Connais-toi toi-même !
BÉRENGÈRE
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