CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE HEURE
MATINALE Lorsque je me suis mariée, je l’avoue humblement, que je ne pensais qu’à l’instant intense que j’allais vivre avec celui que j’aimais, et découvrir enfin, ce secret mystérieux de la vie et de l’amour, dans lesquels il me plaisait comme à la fontaine m’y baigner chaque jour. La peur et l’invincible en moi, attisaient ces moments ultimes, qui allaient faire de moi, ( la déesse de l’amour!)…Dans l’œuvre de Notre Dame De Paris, où à un moment donné ce chant si délicieux, peux nous faire vibrer d’émotion en entendant ces paroles d’une telle passion, d’une telle force … ( Vivre pour celui qu’on aime, Aimer plus que l’amour même, Donner sans rien attendre en retour ). Quelle extase pour une jeune fille vierge prête à mourir d’amour pour celui qu’elle aime!! Mais la réalité fut tout autre. J’ai vite pris conscience de la responsabilité qui venait de s’abattre sur moi, l’ampleur du quotidien, ce sens du devoir dont le mot n’avait pas encore de définition quand on a 20 ans. Mais où on ne m’a pas trompée, c’est dans le mot amour, lorsqu’il est vrai et sincère car c’est de Dieu lui-même que nous le tenons. Il engendre aussi l’honnêteté dans la fidélité et l’honneur dans l’action, c.à.d. dans l’œuvre et l’enthousiasme que l’on met, à accomplir sa noble tâche. Je ne suis pas toujours à la hauteur de ce mot immense qu’il représente, mais il est la source éternelle où l’on doit s’abreuver, pour avancer à bien petit pas sur cette planète mobile du cœur. Parler d’amour c’est facile, vivre d’amour c’est plus difficile; car il nous faut contourner bien des situations troublantes, et embarrassantes!! ( Bien des hommes, et ( femmes) même les plus délicats, sont inhabiles la lune de miel passée à parler d’amour. Il peut y avoir dans le dialecte amoureux, autant de geste droit, cordial, que bien des mots, ( tout aussi recommandable .) Que dire de ces indélicatesses, lorsque l’on parle de la femme, c’est inadmissible.! Aujourd’hui, j’aime rester sur mon char d’assaut, faire face à tous ces esprits de mauvais goûts, et de mauvais odeurs, qui voudraient nous harponner dans leurs roues infernales, comme au temps des anciens Romain, où la vie était si rude, que se défendre ne peut-être que justifiable! On s’acharne à détruire le sexe, mais c’est le sexe dégénéré, qui fait sans cesse des victimes! Que la femme se prête à des bassesses dégradantes pour de l’argent, qu’elle tristesse! Ce ne sont plus les chars d’assauts qui font peur, mais les sursauts du fragile cœur humain, sans force, dans les luttes d’aujourd’hui. Il nous faut courir au geyser de celui qui préconise Dieu, c’est là, que chacun y trouvera la force, et la paix. Vous saurez, compléter, tout comme moi, ce récit d’un moment fort agréable du cheminement d’un cœur amoureux. A chacun son histoire.. BÉRENGÈRE dimanche 18 novembre 2001
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