CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE

La Lampe

Tout ce feu qui brûle en moi, par la bourrasque des évènements tragiques de ce mois de septembre 2001, vient de me faire prendre conscience, à quel point il est facile d’associer en un temps record ….feu de haine , feu d’amour, feu de victoire, feu de fournaise qui détruit tout, et même j’ajouterai, qui me calcine par en dedans. Ce feu,  peut-il,  par une étincelle,  me faire sortir de ce brasier de souffrances et  me faire rebondir, reprendre le souffle nécessaire pour crier de toute mes forces, que ce feu est encore amour et reconnaissance, et qu’il peut-être toujours ardeur, désir, passion, vivacité.

Oh.!que oui.!  Ce Méphisto. à la gomme,  a bien failli m’avoir .Ce soir je reprends le cours de ma vie, de mes rêves, de mes  laisser aller, et penser à ces moments doux et exquis, que furent mes souvenirs d’autrefois.

LA LAMPE

Je trouve donc agréable de me retirer dans ma chambre, allumant dans un geste qui tient presque du sacré, ma lampe à l’huile, dont l’odeur rappel la maison de mon enfance,  où tant de souvenirs s’entassent.  Il me vient à l’esprit , de me rappeler ces délicieux moments avec ma famille, vibrant au même rythme de cette lampe scintillante. Cette flamme qui brûle en moi , devait être la même qui attisait et ravivait mes pensées de jeunesse.

Mais tôt ou tard , la lampe exige des comptes,  Se pourrait-il que ce soit le bilan de ma propre vie;  m’attarderais-je  sur cette  réflexion?  Pourquoi-pas!  Ai-je été à la hauteur de ce feu qui demandait chaleur et amour;  ou ai-je dû éteindre souvent la lampe pour me retrouver dans cet interminable tunnel de la vie, où misère et froid, envahissaient mon âme,  au point d’oublier l’essentiel de mon existence..! Je crois pouvoir dire , que s’il eut pénombre, il eut aussi lumière; toutes deux me furent bénéfiques; car sans être ni ténèbres, ni éclat, elles m’auront bien servie. L’une, à comprendre la tristesse, l’autre, à mieux agir, avec sagesse.

Pourquoi ne pas ennoblir nos jours,  par cette lampe allumée, et en faire le symbole de l’embrasement du cœur, à tout ce qui nous entoure, et réchauffe les gens bien-nés. De cette lueur, sortira la vraie lumière qui est celle du bien, de l’homme juste, honnête, et dont l’auteur a pour nom  L’ ETERNEL.             

Ce n’est pas la tête qu’il faut porter haut, c’est le cœur.  (Chateaubriand). 

BÉRENGÈRE

lundi 09 octobre 2006


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