Ce
soir Il me vient une idée !
ESQUISSE
Comprendre
l’âme humaine n’est pas qu’une sinécure, c’est apprendre à
connaître la personne elle même. Il me faut donc frapper à la porte de
l’enseignement philosophique, pour essayer d’en saisir
ne serais-ce, qu’une infime partie de ses rudiments. La philo.
est la connaissance de certaines choses par leurs causes, d’une pure
connaissance qui est, (la vérité) à atteindre;
elle mène aussi à l’essence même de Dieu.
On
sait que l’âme se définit, le
premier principe de la vie, dans les vivants qui nous entourent,
(intelligents il va s’en dire) Je
ne m’étendrai pas plus, car je risque de me perdre en conjectures.
Mais on dit, que l’âme c’est la conscience; la conscience c’est aussi la voix de Dieu, les deux sont
composantes, en ce sens, rejoindrais-je l’Esprit? C’est tellement
secret l’âme, sujet brûlant, sujet glissant.
Vivre
la profondeur de l’âme à mon sens, c’est nager en eau profonde,
toucher le fond pour mieux rebondir, vouloir saisir en un éclair ce mystère
caché. Cette âme qui me suit, m’active, me domine, me fait aussi
vivre…C’est avec grand respect que je m’incline devant elle, cette
énigmatique!! On dit , encore, que les yeux, sont le miroir de l’âme;
Vous êtes-vous jamais placée devant un miroir, le
scrutant de vos yeux, pour
tenter d’apercevoir, cette invisible impénétrable? Oui,
un jour, en moi, j’ai subi sa fièvre, sans trop savoir pourquoi,
je me suis mise à genoux, et j’ai pleurée.
D’où
provenait cet état d’âme, au point de verser des larmes;
je n’en sais rien, mais j’étais bien; je les ai cueillies,
tout comme (Néron), pensant
qu’elles me porteraient bonheur et chance. En cet instant même, le cœur palpite d’émotions
intenses, suivi d’une douce chaleur apaisante.
Si à ce moment j’avais eu à ma portée une lyre, je me serais
hasardée, à inventer un semblant de poème lyrique, en leurs faveurs.
Je ne suis pas Pindare, mais il me plairait, de laisser libre cours
à mes pensées imaginatives.
Vous
toutes, larmes brûlantes
Qui jaillissez, limpides et pâles
Errez, sur mes joues blanchâtres
Gouttes d’eau, de rosée incolore
Afin
que je m’abreuve,
À vos philtres enivrants.
Je
ne voudrais faire offense aux grands poètes de ce monde, qui, j’espère
me pardonneront, mon audace;
(quelle présomption!). Combien me lise? oh! oh!. Je n’ai aucune crainte d’en déranger, ah!ah!.
Oui, les passions du cœur,
tout autant, que les passions
de l’âme , font parties intégrantes de notre moi. L’âme terrestre,
est consciente de ce que l’on est, l’âme spirituelle, est consciente
de ce que l’on ne sait pas. Tout autant que la nourriture du corps, il
faut aussi nourrir l’âme, par de belles choses, de belles pensées,
de vertus, de pureté.
Selon
moi, âme et esprit sont en
constante union, et nous en temps que créature Divine, nous devons
être à la hauteur de ce cadeau sublime.
Oui tous, possédons
une âme. Faisons nôtre cette réflexion : Qu’une grande âme, regarde dans les autres, ce qui la rend
rayonnante, et en soi, ce qui lui fait défaut.
Noblesse
Oblige
Bérengère
jeudi 28 février 2002