CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE LA
CORDE
À LINGE Vous est-il arrivé de vouloir faire une certaine vision de
ce qu’est la vie, par un soir de septembre, ou à l’aube d’une
nouvelle année? Une idée
farfelue m’est venue à l’esprit de vouloir comparer la vie, à
l’image d’une CORDE À LINGE. Si
ce soir le rire est au rendez-vous, on peut,
peut-être
gober l’esquisse,
ah! ah!. Si nous commencions par le commencement. Ainsi donc, allons chercher le matériel nécessaire, pour donner suite à cette fantaisie. Deux poteaux, deux poulies, une longue corde flexible que j’ajusterai sur les deux roues qui la rendront double, dans le sens de celle que l’on pousse et de celle du haut qui revient. Les épingles à linge chéries, seront nécessaires à l’évolution de chaque métaphore improvisée. Elle est belle ma corde, elle est toute neuve, tout comme une
éclosion!!. Rou…le,
rou…le, rou…le,
ma jolie, ton attrait
me transporte de joie, pour tout ce que j’épinglerai sur ta ficelle.
Les rêves futurs, les réalisations, projets ouvrant mille
horizons nouveaux!! . Prenons
les deux poteaux : comme
une bonne tête, une solide colonne vertébrale;
la corde bien tendue, gardant une certaine flexibilité, prendra ce
que l’on voudra bien lui confier. Les
deux poulies, porteront ce
lien flexible. En tant que mortel, je me servirai de mes bras et de mes
mains, pour activer ce
roulement. Les jambes elles,
s’appliqueront à ce qu’elles ne manquent pas de flexibilité
(tout comme la corde) dans l‘avancement
des vues, des
progrès, et,
comme le (saut de l’élan) qu’elles
me portent très loin!! Les
épingles les douces, figurerons le mécanisme corporel, souscrirons à
faire avancer les tâches. Elles
seront fortes ou faibles, et un jour usées par le temps.
Laissons libre cours à
notre imagination. Au début
la corde est légère, ne pèse pas
trop, car elle aussi, vit son
apprentissage. Mes deux mains doucement la feront glisser, la ramèneront,
la repousseront, c’est agréable comme
tout semble facile, et je me
dis qu’il faut bien commencer quelque part.
La première épingle que j’accrochai, sur un joli petit fanion, fut celle de la NAISSANCE. (Ouvre les yeux petit être, contemple la gloire, la grandeur de L’ÉTERNEL, qui a fait toutes choses. L’épingle bien accrochée, solide sur la corde neuve, bien ferme, s’est bien employée pour qu’elle ne tombe pas. (Qu’en serait-il des lendemains?) Chaque épingle ajoutée à la corde représente une étape de la vie où, souvenirs, actions, déceptions, s’enchaînent, l’une à l’autre, au même rythme que jaillissent les états d’âme du moment. C’est bien Pascal, qui écrivait , que; ( l’homme est un roseau pensant,) c.à. d. l’homme est une faible créature, mais il a une âme qui pense et qui lui assigne une place élevée, dans la création de l’univers. Alors mordons dans la vie, car la corde et les épingles
n’attendent que çà, laisserons-
nous le temps s’écouler sans vie, sans ambition tout comme un lac
stagnant, où rien ne bouge,
rien ne change. Une autre épingle s’ajoute à la corde, un autre fanion, que
sera le TEMPS, long ou court,
selon le destin, ne le perdons pas en futilité. Sera-t-il va comme je te pousse, ou si chaque fois que je pousserai la corde,
je me donnerai pour objectif, réussite, sens à la vie, ainsi de
suite. La corde ne doit pas servir qu’à pousser les idées dans
le vide, ou, que la ramenant
vers moi, je reviens sans cesse sur les décisions, par manque de
confiance. Ou encore, analyserons-nous tellement
sur ce qui pourrait arriver ou ne pas arriver, que les rêves ou décisions
tomberont à l’eau par peur de faillir aux tâches.
On a souvent parlé du devoir de prévoyance mais il y a aussi
le devoir d’imprévoyance. Faites confiance aux épingles,
pour tenir les idées bien en place. Foncez, n’ayez pas peur, la corde est solide dans sa
souplesse. Combien de projets meurent dans l’œuf, faute d’audace! . Un autre fanion sur la corde, le COURAGE.
Ténacité, volonté, savoir commencer,
recommencer, ne jamais se décourager. On nous refuse une
porte?…Ailleurs, il y en a
une autre qui s’ouvre à nous. La corde aussi a son labeur, (de porter
notre propre labeur,) devenu un poids.
Ne la chargeons pas trop, elle pourrait triturer. Ne chargeons pas
trop nos pensées d’idées insurmontables,
n’abusons pas de nos forces en voulant tout régler les problèmes
du monde. Allégeons la
corde, pour mieux respirer,
reprenons l’oxygène nécessaire pour notre avancement personnel. Éliminons
ce qui dérange, accrochons-nous bien à nos chéries, elles sont fortes,
et si par malheur, il arrive que l’une d’elle vint à tomber, laisse
la tomber, c’est celle que Dieu veut voir tomber. ( J’ai toujours pensé,
quand une chose n’arrive pas c’est mieux ainsi.!!!) car souvent elle
t’es nuisible, malsaine. C’est ainsi que la corde roule.
Ramenons la corde, pour
enlever quelques épingles inutiles;
souvenirs sans importance, drames sans conséquence, agitations émotives
et combien d’autres! Il
me plaît d’ajouter un quatrième fanion, celui de
Prenons les choses avec sagesse, dans le calme,
ajustons nos valeurs à notre condition à nous, non pas à
celle des autres. Que de valeurs au niveau du cœur et de
l’esprit, sont perdus, faute
de soin. Pendant ce temps j’ai beaucoup grandi, plus que l’objet lui-même, dans ce parcours de la vie si,
fragmentaire!. J’ai semblé peut-être vouloir tuer le temps, mais au
contraire, il m’a aidé à comprendre par la réflexion, ce
que chacun possède en son fort intérieur, de ce sens caché de la vie.
Une pensée tirée de :
Où allons-nous : ( Dieu regarde le
but pour lequel l’homme a été fait, et non pas le but
de l’homme) Ce qui en gros veut dire : Chacun,
à court
terme va
vers des buts
différents, mais à long
terme tous, marchons
dans la même direction, c.-à.-d…Dieu
..( Je viendrai de la vie et j’irai à la vie. ) Mais nous en tant qu’humain, prenons plaisir à l’imagination, inventons pour mieux apprécier ce qui nous est donnés. Çà me donne le goût, d’ajouter un autre fanion à ma corde à linge LA JOIE, est comme la foi, un levain transformant. C’est de la vie avec Dieu, et en Dieu. Bérengère vendredi 25 janvier 2002
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