CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE CUPIDON Oh ! ce 14
FÉVRIER, qui nous rapproche de ce dieu de l’Amour,
j’en ressens déjà les tremblements émotionnels; car pour
plusieurs ce sera la rencontre du siècle, où joies et inquiétudes se mêleront
aux flèches de ce petit Cupidon. Souriez,
Messieurs, ainsi que vous, jolies
Dames, quelqu’un ce soir vous observera, et vous amènera, loin loin de
la ville, pour vous prendre et vous séduire.
Mais attention, la prudence s’impose, le cœur a ses
rebondissements, et la raison pas toujours raisonnable.
Que la gentillesse soit à la hauteur de l’événement et,
laissez-vous emporter par ce bel esprit de joies, d’amitiés de
toutes sortes; que la fête soit
belle! Que Cupidon vous embrase de son
feu éternel!.
( Toi petit Cupidon, féroce
aventurier, tu t’es donné pour mission d’unir tous les cœurs du
monde. S’auras- tu manier la flèche avec dextérité, pour qu’en
leurs âmes, un soir,( ils se sentent ange ou démon!.) Souhaits sincères, à vous tous Valentins, Valentines, en cette année (2002) BÉRENGÈRE Je voudrais profiter de l’occasion en cette fête de l’amour pour vous livrer ce poème, tiré du merveilleux livre de (La magie de l’eau) d’Ernest Pallascio-Morin. ET ALORS LE CŒUR ! Le cœur a des saisons qui l’habitent, mais il ne souffre
pas autant qu’un poète amoureux prétend On le tue à l’automne et il ne meurt qu’au printemps. Puis, comme un magicien, tout au fond d’une armoire, avec un fin ressort par le Diable inventé, ce vieux cœur reprend la vie pour mieux souffrir à ce qu’il en dit! Il raccourcit l’hiver et prolonge l’été. Il trouve des
amours à d’autres fenêtres et le voilà qu’il vit A notre pauvre cœur humain, on a jeté le sort de la souffrance aimée. Plus il croit souffrire de sa déréliction, (état d’abandon et de solitude morale complète) plus des amours nouvelles le piègent et le cernent au dedans de lui-même, Sa seule défense est de céder au baiser fiévreux d’une
jeune inconnue Je voudrais que ce poème vous parle tout autant qu’à moi. MERCI ! mercredi 30 janvier 2002
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