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Jeudi 9 mai, 2024
L’UTACQ demande des assouplissements à la Loi sur les transports
(Stéphane Martin, 9 mai 2024) – L’Hôtel de la Rive est l’hôte depuis mercredi du congrès annuel de l’Union des transports adaptés et collectifs du Québec (UTACQ) qui regroupe une centaine de personnes provenant de divers organismes de partout au Québec.
L’occasion est de faire le point sur les réalités vécues dans les différentes régions de la province en excluant les grands centres. « On ne peut pas faire de transport de personnes au Témiscamingue comme on le fait à Montréal. La grandeur du territoire, la densité de la population et les kilomètres à parcourir pour se déplacer ne sont tout simplement pas comparables. », explique le président de l’UTACQ, Marc-André Avoine.
En plus de déplorer que l’investissement gouvernemental ne cesse de diminuer d’année en année, les membres de l’UTACQ demandent des assouplissements à la Loi sur les transports. « Les municipalités peuvent acheter des véhicules, mais ne peuvent pas les opérer. Les OBNL comme la STC de Pierre-De Saurel peuvent opérer des véhicules pour le transport adapté, mais ne peuvent pas le faire pour le transport collectif. […] Il est temps de faire un changement au nom de l’autonomie municipale et de pouvoir faire plus avec les sommes disponibles », ajoute Monsieur Avoine.
Il est également demandé au gouvernement de respecter les compétences et l’expertise des dirigeants locaux. « Nous sommes tout à fait d’accord avec la ministre Guilbeault lorsqu’elle affirme que le transport collectif est une mission d’état. Cependant, l’expertise de gestion en matière de transport adapté et collectif se trouve dans les organisations qui sont les plus près des citoyens. Les organismes de transport et les élus régionaux sont les meilleures personnes pour prendre les bonnes décisions afin d’offrir des services de qualité et en adéquation avec les besoins de la population. »
Le président n’avait que de bons mots pour la STC de Pierre-De Saurel qu’il cite en exemple pour ces innovations. « Je pense à tout le système de paiement Interac que l’on retrouve à bord des autobus. Ça paraît simple, mais au Québec, il n’y a qu’une seule société de transport qui est en mesure d’offrir ça et c’est Laval. C’est un bel exemple d’innovation qu’un milieu plus restreint et moins peuplé soit en mesure d’offrir ça à la population », de conclure Marc-André Avoine.