Kashmir
au St-Cyrille 3
mai 2003 - C'est presque que 20 ans de souvenirs qui ont défilé sous les
yeux des 283 spectateurs présents au spectacle du groupe Kashmir, qui a
offert un hommage des plus dignes à Led Zeppelin, l'un des
groupes les plus marquants du rock des années 70-80.
Tous les albums furent représenté par l'exécution d'au moins une
pièce, tous les moments forts du groupe furent également soulignés, répliques
scéniques légendaires du groupe, et une reproduction musicale tout
simplement parfaite de la part de Kashmir. Bruno Sévigny chantait, Thierry Voisine était le guitariste, Pierre Paradis, le bassiste et le sympathique Alain Lacaille était assis à la batterie. Pour ce qui est du "look", seul le guitariste Thierry Voisine ressemble d'assez près à ce que pouvait ressembler Jimmy Page, à l'apogée de sa carrière, puisque que Sévigny avait, selon moi, un petit côté plutôt David Lee Roth, que Robert Plant. Mais, cela devient moins important lorsque l'on commence à entendre le groupe, puisque musicalement parlant, c'est reproduit avec soin. Le
guitariste Thierry Voisine m'a hautement impressionné en répliquant de
façon très nette, la guitare de l'un des plus brillants guitaristes rock, Jimmy Page. Voisine
joue de façon claire, avec les mêmes guitares, le même son, et la même
allure sur scène, que le grand Britannique.
Kashmir joue avec tellement d'exactitude, que pendant le spectacle,
ils exécutent des extraits tirés de l'album live "The song
remains the same" (que je considère comme étant le pire album
de ce génial groupe studio), et à plusieurs moments, Page semble hésitant
sur ce disque, soit dans des solos ou des "bridges".
Voisine a reproduit ces mêmes moments. L'autre
membre qui faisait dresser les poils, c'est l'incroyable chanteur Bruno Sévigny. À certains moments, on pouvait se fermer les yeux et croire
sans aucune difficulté que Led Zeppelin revivait devant nous au
St-Cyrille. Il n'a jamais fléchit
un instant au cours de cette soirée, car il faut toujours avoir à
l'esprit que Robert Plant a toujours chanté très haut et à fond de
train. En plus, Sévigny est
très dynamique et possède une belle personnalité sur scène, ce qui est
assez rare pour un musicien lorsqu'il doit imiter les gestes et l'attitude
de l'artiste ciblé. Je
comprends mieux Alain Lacaille qui avait avoué en entrevue, avoir modifié
sa façon de jouer pour faire ce spectacle, car en plus de jouer et de
"sonner" exactement comme John Bonham, la grande qualité de
Lacaille est probablement de suivre son temps à la «presque» perfection
! Rien ne semble vouloir le déranger
lorsque qu'il joue. Le moins
exubérant, est le bassiste Pierre Paradis qui fait un travail effacé,
mais efficace à la basse, au sein de ce groupe. Tous
les grands succès du groupe ont été joués, "Black Dog",
"How many more times", Thierry a même sortie son archet dans
"Dazed and Confused", "Whole lotta Love", "Heartbreaker",
Moby Dick", une rare "Nobody's fault but mine" de l'album
Présence, "Stairway to Heaven", "Rock and Roll",
"Immigrant song" etc, etc, ... en plus de la pièce "Kashmir" qui fut
malheureusement ... « so, so » ! Jean Doyon mercredi 07 mai 2003
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