29 décembre 2004 - La journaliste bien connue dans la grande
région du Bas-Richelieu, Hélène Goulet du Journal La Voix a
décidé de célébrer son 50e anniversaire de naissance à sa
manière, en organisant elle-même son propre party d'anniversaire
qui aura lieu le vendredi 31 décembre 2004, (même si c'est le 2
janvier que sera la date officielle de sa fête), au Cabaret du
Saint-
Cyrille, à compter de 21h. Et pour l'occasion, elle s'est
entourée d'un excellent groupe de musiciens bien connus, soit
Jean-Guy Péloquin (guitare), Georges Izengourd Casavant
(batterie), Pierre Berthiaume (voix et guitare), et Jean-Roch
Oaks (basse). Le groupe devrait débuter vers 22h-22h30, et les
gars lui ont fait la promesse de « se lâcher lousse», durant
cette fameuse soirée de la vielle du jour de l'an. Les billets
sont au coût de 15$.
Estimé et respecté de tous les intervenants de la région,
Hélène Goulet est reconnue pour faire son travail avec beaucoup
de précision, d'exactitude et plusieurs se font un honneur
d'avoir été l'objet d'un texte ou d'une nouvelle provenant de sa
plume, qu'elle nous livre chaque semaine par le biais de son
journal.
À l'emploi du Cégep de Sorel-Tracy pendant les 15 premières
années de sa vie professionnelle, elle en profite entre temps,
pour retourner aux études afin d'y suivre un bac en
communication à L'UQUAM. « J'ai fait un peu de syndicalisme au
Cégep, et je crois que c'est à partir de ce moment que le goût
des communications m'est venu. J'avais le sens de rendre les
choses faciles à comprendre pour les gens autour de moi. » Le
hasard l'amène au Journal La Voix, dirigée alors par Linda Dufault au printemps 89, afin d'y faire un stage. Elle prend
goût au métier et en juin 1989, elle se fait engager comme
journaliste au Journal La Voix après que le regretté Yves
Deschamps décidait lui de passer au Journal Les Deux Rives. En
décembre 89, ce fut au tour de Linda Dufault d'accepter une
offre à l'UPA comme agent d'information. Hélène devenait donc,
rédactrice en chef du journal.
« Un de mes beaux souvenirs de cette époque fut d'engager
Dominic Arpin qui aujourd'hui est à TVA. J'ai eu beaucoup de fun
avec ce sympathique jeune homme! » À la suite de coupures de
personnels pour des raisons économiques, elle se retrouve seule
au journal et décide finalement de changer d'air pour appliquer
sur un poste qui fera d'elle la nouvelle directrice générale de
la Fondation Hotel-Dieu. Durant cette période, elle devient
aussi présidente du conseil d'administration d'Azimut, mais
l'écriture commence à lui manquer. En 1998, Louise Grégoire
Racicot des deux Rives lui propose de faire une chronique
hebdomadaire de « Loisir et Culture » au Journal Les Deux Rives,
et lui donne carte blanche. Hélène mentionnait que :
« Cette
chronique fut probablement l'ancêtre de l'actuelle "Mine de
rien", qui est finalement une chronique d'humeur où l'on
retrouve des réflexions sur le quotidien, des états d'âme qui
font réfléchir, alors que l'on sait que les gens vont se
reconnaître.»
En 99, Louis Latraverse quitte La Voix et la direction du
journal demande à madame Goulet de revenir au Bercail. Sous
certaines conditions, Hélène accepte et elle y est depuis ce
temps.
Hélène Goulet ne se considère pas comme une femme publique
«
Oui, oui, je suis très social, j'aime sortir, savoir ce qui se
passe, j'aime le monde, mais les gens connaissent le nom
d'Hélène Goulet, et ne connaissent pas le visage. Il y a une
partie très solitaire du travail de journaliste, par exemple
lors du "dead line", qui est en l’occurrence le jeudi pour le
Journal La Voix, je dois passer la journée seule à mon bureau, à
écrire et monter le contenu du journal. J'aime l'écrit, parce
que je peux réviser ce que j'ai écrit ! »
Que pense Hélène Goulet de cette région qu'elle couvre
jusqu'au moindre recoin depuis des années ?
« Je crois que Sorel-Tracy a changé beaucoup ces dernières années. Les gens ont
fait leur deuil d'attendre "la grosse entreprise" comme un
messie, ou encore comme la seule solution à nos problèmes. Ils
ont fait un deuil aussi à ces gros salaires gagnés avec à peine
un secondaire V. Le déclic s'est fait et maintenant nous sommes
dans une autre période de transition, de développement, de l'entrepreneuriat
avec les éléments qui sont en place. Je pense que le
regroupement fut une décision très importante.»
Hélène Goulet est aussi une passionnée de musique, et vous
lui ferez plaisir en lui passant une pièce de Jimi Hendrix.
D'ailleurs, le choix de Jean-Guy Péloquin comme guitariste du
groupe pour cette soirée, n'est pas étranger à cet amour pour
Hendrix. « Lorsque j'étais plus jeune, j'allais voir Jean-Guy
jouer l'hymne national américain à la manière d'Hendrix. J'ai
toujours trouvé que Jean-Guy Péloquin avait beaucoup de talent.
Pour le party du jour de l'an au St-Cyrille, le groupe devrait
jouer un répertoire des meilleures pièces rock, saupoudré de
quelques Hendrix et ils me réservent des surprises. J'aime
beaucoup les spectacles, rien de tel que l'énergie qu'y s'y
dégage. »
En rafales, disons que parmi les groupes actuels, c'est
Radiohead qui obtient la faveur d'Hélène. Que le meilleur
spectacle fut celui de Canned Heat au El Casino en 1979,
l'atmosphère était au maximum ce soir-là. Qu'elle admire Michel
Cusson et Steve Hill pour leurs talents, mais aussi pour leur
grande simplicité en entrevue. Parlant d'entrevues, les plus
mémorables furent justement avec Michel Cusson assis sur le bord
d'une scène alors qu'il répondait aux questions d'Hélène en
accordants ses guitares. Avec le très sympathique Richard
Desjardins, qui avait décidé de sortir à Sorel après un
spectacle donnée ici, quelle soirée!. Une belle rencontre, fut avec Claude Ryan directeur du Devoir, une
personne très chaleureuse, pas du tout comme l'image que l'on se
faisait de lui. Et l'une des soirées plus que mémorables avec le
chanteur américain Shawn Philipps, « ...tellement sympathique,
tellement gentil, qu'après l'un de ses spectacles, nous nous
sommes retrouvés au Cactus Café pour parler de politique et de
musique durant toute la soirée. Ce fut extraordinaire ! »
Pour la soirée du 31 décembre, le prix d’entrée est de 15 $,
qui servira à payer le groupe et la technique. Vous pouvez
acheter vos billets à l’avance ou à la porte, le soir même, au
Saint-Cyrille (infos: 742-5554).
Hélène Goulet fut la première, des grands médias régionaux, à
collaborer avec le SorelTracy Magazine en 2000.
Nous vous saluons madame Hélène Goulet !