Michel Banville, un premier album à la fois lucide et
accessible
Montréal, le mercredi 23 août 2006.- C’est avec grand bonheur
que l’auteur-compositeur-interprète Michel Banville lancera,
le mercredi 30 août prochain, lors d’une formule 5 à 7 avec
prestation, au Verre Bouteille, situé au 2112, Mont-Royal Est
à Montréal, son premier album les convenances.
Connu comme bassiste pour différentes formations, cet artiste
de Québec, originaire de Rimouski, se révèle à travers des
textes simples mais non simplistes, au cœur des réalités
philosophiques, sociales et amoureuses. Fusionnant des
sonorités folk, pop et rock, ses textes prennent tout leur
sens au contact de sa musique d’une efficacité désarmante.
Pourquoi les convenances ?
Depuis son très jeune âge, Michel Banville a l’impression
qu’il existe certaines règles de vie qui sont totalement
arbitraires. Une réflexion personnelle lui porte à croire que
ces règles peuvent servir, entre autres, à sauver les
apparences. S’accompagnant à la guitare acoustique et bravant
les conventions, Michel Banville interprétera 5 pièces de
l’album, en compagnie de Ghislain Nadeau à la basse, André
Richard à la guitare électrique et Marco Matte à la batterie.
Il a donc choisi de présenter les pièces suivantes, le soir du
lancement, Les convenances, Ma conscience me rejoint qui fait
référence au malaise que l’on peut éprouver dans le silence
seul avec soi-même. Pourquoi alors avoir peur de soi? La
troisième interprétation sera Concours public qui est un
questionnement sur la façon de réagir de quelqu’un qui n’a pas
l’esprit compétitif dans une société qui valorise la
compétition, la performance et le dépassement de soi. Notre
bonheur dépend-t-il des attentes que l’on s’impose? Michel
Banville y répond à travers ses chansons Le bonheur parfait et
Nous deux et la paix.
L’auteur-compositeur-interprète; un secret bien gardé
Michel a grandi à Rimouski situé le long du Saint-Laurent. À
19 ans, il quitte le foyer familial pour entreprendre des
études universitaires en philosophie à Québec. Une fois son
baccalauréat obtenu, il se dirige en philo pour les enfants.
Cette façon de voir la philosophie l’emballe énormément
puisque, comme il le dit : « On fait enfin tomber l’image de
la philosophie inaccessible qui ne sert qu’à gonfler l’égo de
ceux qui se croient initiés ». C’est lors de cette période que
la musique commence à occuper une place importante dans sa
vie.
Michel s’est toujours intéressé à la musique en général. Pour
lui, il existe de bonnes et de mauvaises pièces dans tous les
styles musicaux. Cette diversité de goûts a été amplifiée par
le fait que son frère aîné est un mélomane qui ramenait à la
maison toutes sortes de disques allant du pop rock québécois
au free jazz. À une certaine époque, Michel pouvait écouter
des choses comme John Mayall, Iron Maiden, Garolou et Madonna
dans une même heure.
À 14 et 15 ans, il fait partie de l’harmonie de son école dans
laquelle il joue du saxophone ténor. Il adore ça, bien qu’il
ait de la difficulté à concevoir la musique de manière
académique. Il doit se concentrer pour ne pas improviser une
ligne mélodique autre que celle qui est écrite sur la portée.
À 16 ans, il achète sa première basse. Pourquoi la basse?
Cette présence essentielle qui soutient une pièce musicale,
comme la fondation d’une maison, le captive énormément.
Michel ne pensait pas faire carrière en musique. Mais dès son
arrivée à Québec, il court les Jam-sessions et est fasciné par
ses rencontres avec des musiciens qui réussissent à gagner
leur vie de leur art. Tout en faisant ses études, il se met à
jouer dans les bars de façon rémunérée. Depuis, il n’est plus
jamais sorti du monde de la musique jusqu'à ce qu’elle occupe
toute sa vie professionnelle.
L’instrument principal de Michel est la basse, mais c’est à la
guitare acoustique qu’il compose ses chansons. Il s’en procure
une à 18 ans et s’amuse à enchaîner des accords afin d’y faire
ressortir une mélodie qui parfois lui inspire des paroles. À
l’époque, il n’a vraiment pas l’intention de devenir chanteur.
Plus tard, l’étau financier se resserre sur les musiciens
gagnant, entre autres, leur vie dans les bars. Michel se voit
donc dans l’obligation de jouer pour des formations de plus en
plus petites afin de maximiser sa part de cachet. Ceci l’amène
à chanter et à jouer d’avantage de guitare. Ayant toujours eu
beaucoup de choses à dire, ses textes devenaient une façon de
les exprimer, il finit donc par se rendre à l’évidence : il
est un auteur-compositeur-interprète. Il nous propose enfin
son premier album intitulé Les convenances.
Avec plaisir et sans prétention, Michel Banville vous propose
un avant-goût de l’album avec des extraits de ses chansons au
www.michelbanville.com
Source : Julie Perreault