vendredi 20 avril 2012
Invitation à
la projection publique du
documentaire Vale la pena au
Cégep de Sorel-Tracy
Le programme de
Sciences humaines du Cégep de
Sorel-Tracy vous invite à la
projection du documentaire Vale
la pena, qui aura lieu le lundi
23 avril prochain, 19h, à
l’auditorium Guy-Bélanger du
Cégep (entrée gratuite). La
projection sera suivie
d’échanges avec le coréalisateur
Mathieu-David Crépin.
Réalisé
et produit par Mathieu-David
Crépin, Cynthia Falaise,
Mathilde Grégoire-Valentini et
Fedora Mathieu, Vale la pena
raconte la lutte des ouvriers
argentins du mouvement des
recuperadas, dix ans après la
crise économique qui les a menés
à occuper leurs usines et à
relancer la production selon un
modèle d’autogestion. Une lutte
pour la dignité dans le travail
et la reconnaissance du rôle
social des ouvriers, une lutte
qui «vaut la peine» (vale la
pena).
C’est un
rendez-vous !
Pour visionner la bande annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=TX0EDFf0qM4
Pour plus
d’informations :
https://www.facebook.com/pages/Documentaire-Vale-la-pena/288748471168093
Synopsis
«En 2001, l'Argentine sombre
dans une crise économique sans
précédent. Dès lors, de nombreux
mouvements voient le jour au
pays, dont celui des occupations
d'usines. Les travailleurs
décidés à ne pas laisser leurs
usines fermer choisissent de
reprendre la production et de
les gérer sous forme de
coopérative. Dix années après
les débuts du mouvement, les
entreprises récupérées se
divisent : certaines militent au
niveau national pour une
révolution politique, alors que
d'autres s'orientent vers une
neutralité politique et un
intérêt pour la productivité de
ces entreprises occupées.
« Vale la pena
» est un documentaire qui met en
parallèle ces deux orientations
bien distinctes et qui, à
travers une incursion dans le
monde des ouvriers de Zanon -une
usine emblématique du
mouvement-, aborde la question
de la lutte ouvrière. Il traite
entre autres des thèmes de
réflexion tels que: la capacité
des travailleurs à s'autogérer,
les répercussions politiques
engendrées par l'action des
travailleurs sans patrons, la
remise en question de la place
de la propriété privée et du
patronat au sein de nos sociétés
par rapport à celle des droits
des travailleurs et une
alternative au modèle
traditionnel d'exploitation des
moyens de productions. En somme,
les ouvriers des recuperadas,
porteurs de réels changements
dans
leur société, sont présentés
comme des éveilleurs de
consciences. De fait, les
travailleurs de Zanon seront
suivis par l'équipe durant les
jours précédant l'expropriation
de leur ancien patron par la
législature provinciale.»
Réalisation
et production
Mathieu-David Crépin.
Cynthia Falaise.
Mathilde Grégroire-Valentini.
Fedora Mathieu.
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