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Soft-Rock, voici l'une des belles découvertes de 2007, bien que le
CD est sorti en 2006, le 4e effort du canadien Rick Miller.
Imprégné de Nouvel-Âge, Miller exploite un rock avec une grande
maturité, ce qui plaira aux auditeurs
qui aiment se la couler douce, qui aiment surtout se laisser
transporter par des sons de claviers à faire rêver.
Une voix qui ressemble tantôt à Gary Wright, et à d'autres
moments à David Gilmour, près des Pink Floyd, Alan Parsons
Project, Moody Blues, efficace si elle reste bien à l'intérieur de
sa tonalité.
The end of days est un album très bien fait. Mélange de
guitares à la Hackett, de superbes séquences de Mellotron, ce CD
inspire littéralement.
Par contre, impossible de trouver de l'information sur
l'artiste et ceux qui ont participé à la réalisation de cet album.
On dit quelque part que Miller fait tout sur ce disque, écriture,
exécution musicale, réalisation, production, commercialisation, et
ailleurs on est certain qu'il y a un groupe derrière tout ça. La
seule chose qui est certaine, c'est que Rick Miller a connu un
certain succès sur la scène du Nouvel Age avec deux albums
précédents.
Bien qu'il affirme faire de la musique depuis les années 80, le
musicien de Lakefield (Près de Peterborough), en Ontario, démontre
une grande expérience au niveau de la production de disque,
puisque le CD "The end of days" présente un son presque parfait.
Le genre de son que j'aime d'un album, large, clair et précis et
surtout..., du « bottom », et ce CD est une référence à savoir
comment doit sonner une batterie sur un album.
Mes favorites, la pièce titre qui ouvre le CD, The end of days,
puissante et majestueuse, puis le 4e titre Soma for Your Soul,
offre une espèce de variation sur un même thème avec d'excellents
solos de sax et de guitares. La 5e, avec une texture mélodique un
peu moyen-orient, vient nous chercher, avec en plus, une brillante
section de violons.
À écouter !