jeudi 23 avril 2009
L’ultime rock progressif du Québec
La première anthologie des musiques
progressives québécoises
Direction artistique et réalisation :
Jean-Pierre Sévigny
« … cette anthologie commentée (excellent livret, fourni et
détaillé) et très bien construite
offre un survol éclairant des différents groupes qui ont animé
le mouvement. »
– Jean-Christophe Laurence, La Presse.
« Une anthologie d’une remarquable cohérence ! » - Sylvain
Cormier, Fréquence libre/SRC
Grande oubliée de l’histoire de la musique populaire (plusieurs
albums importants n’ayant
jamais été réédités jusqu’à tout récemment) et sous documentée,
cette musique est pourtant
très populaire dans les années 70 au Québec. La province (et pas
seulement Montréal) est un
des berceaux du rock progressif de la planète. Les groupes
cultes ont créé un genre musical
libre de formules pré-formatées, un univers où les idées
foisonnent et les instrumentistes
s’illustrent.
Quelques années après l’Expo de Montréal (1967), une cohorte de
musiciens novateurs
change, en s’ouvrant sur le monde, l’espace sonore, le paysage
musical du Québec. Première
anthologie sur le sujet, « L’ultime rock progressif du Québec »
retrace les grands jalons de
cette fabuleuse aventure musicale animée par les groupes phares
du « prog » québécois :
Octobre, Morse Code, Dionysos, Sloche, Maneige, Harmonium,
Ville-Émard Blues Band,
Contraction, L’Infonie, Offenbach, Toubabou, Conventum, etc.
Le rock progressif -« prog rock » - est apparu à la fin des
années 1960 sous la pulsion créatrice de groupes britanniques
notamment les Beatles (Sgt. Pepper), et plus tard, Yes,
Genesis, Pink Floyd, etc., et il a connu son âge d’or dans les
années 1970. À cette époque,
l’industrie du disque et de la radio considère que le rock
progressif est une musique bien
étrange. En effet, comment commercialiser et mettre en marché
ces musiques qui font fi de
toutes les conventions établies et normatives de la musique
populaire de masse : chansons de
deux minutes aux refrains facilement assimilables et dotées de «
hooks » accrocheurs, de
couplets répétitifs et de petits solos ?
Le rock progressif est à mille lieues de tout
cela et demeure, aujourd’hui encore, un art multiforme et
enrichissant qui a puisé aux sources de plusieurs traditions
musicales : jazz, funk, folk, traditionnel, musique symphonique,
musique de chambre, électroacoustique et musiques du monde. Le
rock progressif - le son des années 1970 - a changé la façon de
concevoir et de jouer de la musique.
SIX media marketing-Simon Fauteux
Livret ici
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